Mon "5ème métier" a été une belle expérience...
En décembre 2020, j'avais écrit un article pour vous parler de mes débuts de correspondante locale depuis début octobre pour le journal Sud-Ouest, ce que j'appelais "mini-localière".
J'ai fait cela pendant 26 mois, écrit plus de 800 textes, plus ou moins longs.
Cela a été une belle expérience, riche de rencontres et de découvertes, mais j'ai décidé de m'arrêter car c'était trop prenant, en temps et en énergie. Il y a des événements à couvrir presque tous les jours, et c'est contraignant.
Il y a peu de retours des personnes que vous avez mises en lumière, et c'est décevant. Le fameux "Merci" est rarement prononcé.
J'ai démissionné mais assuré l'intérim jusqu'à la nomination d'un nouveau correspondant qui commence aujourd'hui.
Je vous avais présenté le contenu de cette activité dans "Mes belles rencontres en tant que moni-localière".
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Mon premier métier, celui que j'ai exercé pendant 37 ans, c'était responsable des études et du pilotage commercial dans une banque : je maniais beaucoup de chiffres pour déterminer les objectifs des agences, réaliser les tableaux de suivi. J'ai arrêté de l'exercer en juin 2016.
Mon second métier, c'est une activité bénévole que beaucoup d'entre vous exercent aussi : celui de blogueur, que j'exerce depuis avril 2009. Il me permet de faire partager mes différents passions pour l'écriture, la lecture, la photographie, les arbres, les voyages...
Mon troisième métier, inventé pour l'anthologie "Les métiers improbables" (pour contribuer à réaliser le rêve d'enfants gravement malades, vendu au prix de 15 €), c'est "Attachée de presse d'une aigrette garzette". Pour celui-ci je manie appareil photo et jolis mots...
Mon quatrième métier, inventé pour la même anthologie "Les métiers improbables", c'est "Puiseur de merveilles". Pour exercer celui-ci, il faut manier bienveillance, encouragements, soutien régulier, écoute...
Mon cinquième métier, débuté le 1er octobre, c'est un métier qui résume un peu tous les autres, qui fait appel à mes différentes passions, mais aussi à l'écoute et la bienveillance, à mon amour pour le Bassin d'Arcachon et Arès en particulier, à mon besoin de raconter, de partager, de faire découvrir. Je suis devenue "correspondante locale de presse pour le journal Sud-Ouest pour Arès". C'est un peu long, un peu pompeux. Je préfère "mini localière", parce que cela me ramène en enfance, lorsque j'étais écolière, que je venais en vacances ici, et que cela fait aussi référence à mes études de 3ème cycle universitaire en "Aménagement du Territoire et Economie régionale du Sud-Ouest".
Un localier est un journaliste d’une rédaction en charge d’une rubrique locale. Le “localier” est le plus souvent installé au siège du quotidien régional ou dans des agences départementales ou locales.
Pour moi, un "mini localier" est un localier à petite échelle.
Je ne suis pas journaliste, mais j'écris de courts articles de 20 à 40 lignes, pour parler de la vie locale, J'interviewe des commerçants, des responsables d'associations ou de services publics, des élus. Je prends des photos, annonce ces manifestations, fais des comptes-rendus.
L'ancien correspondant local a arrêté en juin, après 9 ans d'activité. J'ai répondu à une annonce parue dans le journal Sud-Ouest, pour voir, et j'ai été retenue. C'est une expérience intéressante qui permet de rencontrer beaucoup de personnes, de découvrir des activités, mais prenante, parfois déroutante car les articles et leur titre sont retouchés par les journalistes assurant la mise en page.
Le ton et le contenu des articles doivent être différents de ceux d'un blog : plus courts, plus neutres et d'actualité, accompagnés d'une seule photo.
Il manque les retours que l'on a sur un blog à travers les commentaires, et la liberté d'écrire ce que l'on veut, sur un oiseau, une fleur ou un arbre, de corriger à tout moment.