Les participations au Café Thé n° 106 - Un ami à quatre pattes (1/2)...
Pour ce 106ème Café Thé, je vous ai proposé de broder autour de ce thème : "Un ami à quatre pattes",
de nous parler d'un compagnon vivant ou disparu, à quatre (ou pourquoi pas à mille) pattes,
de nous dresser son portrait ou de nous raconter une anecdote avec lui,
de partager avec nous vos émotions, en mots ou en photos...
Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 1er mars 2019)
Vous êtes 14 à avoir participé ( Jill Bill, Josette, Laura, Nell, Renée, Colette, Pierrette, Quichottine, Abby, Rose, Durgalola, Françoise, Céline et moi-même)
et je vous en remercie.
Voici les 7 premières participations. Je publierai les 7 autres demain car toutes méritent votre attention.
"Isis, mon bichon" de Jill Bill du blog : "Melting-pot" :
Coluche, l'humoriste, disait
Quand on peut pas avoir de chien
On a un enfant... !
Je n'ai plus d'enfant,
Alors j'ai adopté un chien... !
Envieuse et hésitante à la foi,
On en prend pour dix ans et plus...
On est tenu, comme son chien en laisse,
Ses sorties, par tous les temps,
Adieu les vacances, n'importe où,
Chien non admis
Ou malvenu chez l'un ou l'autre...
On soupèse le pour et le contre
Côté compagnie,
Côté corvées et finances...
Quelle race, aussi,
Quel petit nom... !?
Et puis on saute le pas
Le voici ou la voilà
Chiot adorable, mais ô combien déluré,
Mordilleur de jarret
De bâton de chaise
Habitude mauvaise
Faut y mettre un frein
Sévir, pour son bien !
Une première année
A lui faire rentrer
Mes codes de conduite et non les siens
Nom d'un chien !!!
Isis, bichon havanais
Aura quatre ans en mai...
Moins polissonne
Elle cartonne
Auprès de ma petite-fille
Lilly
Qui aimerait tant avoir une « soeur »
Elle qui a trois frères, ah quel malheur... !! ,-)
Isis, ma p'tite perle blanche
Mon beau dimanche
Mon enfant tout comme
Qu'importe celui qui dégomme
Mon affection pour toi
Et prend l'animal ma foi
Telle une chose de peu
Toute vie mérite amour, nom de dieu !
"La confession de Miss Souris"
de Josette du blog "La cachette à Josette" :
Je le confesse
Souvent je pèche
Surtout par paresse
Je ne veux pas m’enorgueillir
Mais il faut bien le dire
Je vous laisse la luxure
Ce n’est pas ma pointure
Par contre les friandises
Attisent ma gourmandise
Et quand il m’en prend l’envie
Les jours où rien ne "souris"
Que tout m’exaspère
J’éclate de colère
Qui cesse
Avec les promesses
De douces caresses
N’étant pas avare
De ronrons bavards
Mea culpa
Il y a un an jour pour jour, je m'occupais de son petit coin à elle comme tous les matins.
Je finissais de préparer mes bagages pour rentrer en France.
Je cachais sa cage pour la transporter à la pension car elle n'aimait pas ça...
Mais pour une fois, elle m'a laissé l'attraper sans faire d'histoires.
Avec une grande confiance dans le regard.
Je l'ai donc transporté jusqu'à la pension et l'ai laissée.
Elle m'a regardé sans colère et je suis partie.
Il y a un an et je ne parviens pas à oublier son regard confiant.
Ah! pour une fois maîtresse (elle le croit dur comme fer) ma laisse sa place. C'est que j'en ai des choses à vous dire. Je sais que certaines et certains d'entre vous me connaissent déjà. Pour les retardataires je m'appelle Mimi. J'ai, je pense, bientôt 9 ans. Pourquoi bientôt? Parce que je suis née quelque part, peut-être dans le coin d'une rue. J'ai échouée un beau jour dans un jardin, qui est mien à présent, attirée par les vocalises d'une dame et par la gamelle qu'elle me présentait. Maintenant, que je fais partie intégrante de la famille, je suis heureuse de vous faire venir dans un endroit que j'affectionne tout particulièrement. De là on observe sans être vue... Les chambres de ma maison. Quoi? Oui, ce sont les miennes, surtout le petit espace qu'ils ont eu (les humains) de mettre lorsqu'ils on fait les travaux des chambres en début d'année. Je ne vous dis pas maîtresse dans qu'elle état elle était la pauvre. Et moi donc...Ah! les amis quel plaisir de rester là à regarder au dehors, bien au chaud, surtout les hivers. Maîtresse (elle le croit toujours) ferme la fenêtre car elle a peur que je saute dans le vide. J'ai beau gratter la vitre avec ma papatte, rien n'y fait (elle est têtue!!!) Elle ne l'ouvre que lorsqu'elle s'en va et ferme la porte. Zut! Voilà que ce matin elle avait un drôle de truc dans les mains tandis que je zieutais au dehors. Oui, car un bruit particulier avait attiré mon regard. Je l'ai perçu bien avant maîtresse (je crois qu'elle devient sourde comme un pot). Ensuite j'ai voulu jouer un peu en me cachant et en turlipotant le rideau (maîtresse n'a pas appréciée). Après je l'ai suivie dans la cuisine. Hum! Je ne vous dis pas les délicieuses odeurs qui s'y répandaient. Moi, je me vautrai à côté d'elle, sur le tapis du petit salon, le bidou en offrande. Mais que nenni, elle était trop occupée l'abeille!!!! Puis J'en ai eu assez bien qu'elle s'était, enfin, approchée de moi avec un drôle d'engin. Je lui ai dit deux ou trois trucs dans ma langue de chat (elle n'est pas bête, elle comprend tout ce que je lui dis, c'est fort pour un humain). Puis j'en ai eu assez car j'ai pris la clé des champs...Oups! Non plutôt celle de mon jardin.
Miaou à vous tous et à bientôt !!!. Petite léchouille de ma petite langue rose.
Il devait s’appeler Prince, il aurait dû, c’était mon petit Prince a 4 pattes
Quand il a déboulé dans ma vie, se fut une tornade
Son entrain, son enjouement ont imposer un changement
Ainsi fut-il rebaptisé, Tornade.
Il était petit quelque peu trapu mais néanmoins plein de charme
Son petit museau bien carré, une oreille bien droite l’autre repliée lui donnait un air coquin et, craquant. Il n’était pas bien lourd à l’âge adulte 3 kg c’était un *mini* York.
Age adulte dont il n’a pas profité bien longtemps…J’habitait alors l’appartement en contre bas d’une ferme en dehors de Genève, à Vernier.
Mon entrée était sur l’arrière de celle-ci desservis par un chemin vicinal, ou la vitesse ne devait pas être supérieur à 30-40km/heure étant donné que le croisement y était impossible.
Zone agricole, on y croisait souvent autant les paysans sur leurs engins que le soir la faune des campagnes.
Un petit coquin qui s’échappait souvent de la cour pourtant clôturée pour aller musarder dans les champs…..
Mais voilà, un vendredi vers 16H00 un automobiliste est arrivé a plus de 60 au moment ou Tornade m’échappait. Tout fut dit ou presque bien qu’aucune blessure externe ne fût visible, coucher sur le bas-côté il ne s’est pas relevé.
Je me souviens la course pour descendre chez le véto klaxon enfoncé slalomant entre les voitures, circulation intense de fin de semaine.
Je revois le véto me dire c’est fin, ce l’était déjà avant vôtre arrivée. Je pleure encore aujourd’hui en repensant au retour lui, dans sa boite ayant reçu les divers médicaments qui permettais de l’enterrer dans le petit bout de jardin. Je ressens encore cette impossibilité de rentrer après le travail 4 jours durant, mes errements.
En *parler* ici tout revient, les larmes aussi……Il ne reste qu’une mèche de cheveux et les souvenirs de ce petit Prince qui en 18 mois m’a tant apporté lui aussi.
"Le bonheur de Juju" de mon amie Colette (sans blog) :
Je ne pouvais pas passer à côté de ce sujet, nos amis à 4 pattes, j'en ai eu toute ma vie, une véritable passion pour avoir eu un couple de Cavalier King Charles qui donna naissance entre autres à Junior que j'ai gardé car il était né avec un souffle au coeur. Il m'avait inspiré ceci :
Le bonheur de Juju c'est : de dire bonjour à sa façon à ses parents.
surtout à sa maman à qui il manifeste tant de tendresse. Il lui tire
gentiment les oreilles , pour être sûr qu'elle se réveille et ne se laisse aller à la paresse.
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Le bonheur de Juju c'est : lorsqu'il est fatigué , se lover contre sa maman ,
sa tête posée sur son ventre douillet et s'endormir tous les deux , dans la chaleur
de l'un et de l'autre et avoir la joie infinie d'être ensemble.
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Le bonheur de Juju c'est : d'être né chez ses maitres, ceux ui lui ont donné
les premières caresses, les premiers soins. Ils sont toujours là, il ne les quitte
pas. Il se blottit contre eux des qu'un bruit insolite se manifeste. Il s'abandonne ,
la tête dans le creux de leurs bras, avec un regard d'amour et de reconnaissance
immense.
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Le bonheur de Juju c'est : de participer à tout, de tout savoir, de tout deviner
il est prêt à partir en voiture, tel un sphinx, il surveille les alentours, hume l'air
pour connaître la destination. Et s'il s'agit d'une promenade alors là, c'est
une symphonie, un hymne à la vie. Il court vers sa maîtresse, ses parents
et il nous dit combien il est heureux.
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LE BONHEUR DE JUJU ..............C'EST DE VIVRE ......................
"Adieu l'ami, je t'aimais bien..." de Pierrette
du blog : "Pierrette Richard"
Je ne pensais pas un jour écrire un sujet sur ce "thème". Il m'a, d'ailleurs, fallu quelques mois pour réussir à le faire.
Pour un vieil ami pas tout à fait comme les autres...
Il était très à part, comparé aux autres individus de son espèce.
Il aimait le calme, la chaleur, la bonne nourriture.
Il parlait tout le temps, c'est l'une des caractéristiques de sa race. Je savais reconnaitre chaque demande précise derrière le miaulement.
Mon ami n'aimait pas rester seul et recherchait la compagnie.
Mon ami a eu d'autres compagnons, partis trop vite à cause de la méchanceté humaine. Nous avons souffert de leurs disparitions et espéré leurs retours ensemble.
Mon ami était très fidèle. Je l'appelais et il m'a toujours répondu.
Mon ami était jaloux et n'a pas hésité à sortir ses griffes pour le montrer et même me défendre!
Mon ami a été présent à mes côtés durant de nombreuses années. J'ai ri, pleuré, souffert, dormi avec lui.
J'ai toujours pris mes congés de façon à ce qu'il ne soit jamais seul. J'ai raté des super vacances pour lui.
Sans bruit, sans trop de marques, le temps a passé...
J'étais au collège quand je l'ai rencontré...Ses magnifiques yeux bleus m'ont tout de suite plu, ils contrastaient avec sa bouille sombre et sa parure blanche.
Il y a quelques mois, j'ai posé une nouvelle fois mes congés afin de le soigner pendant les vacances de son maître.
C'était l'occasion pour moi de passer plus de temps avec lui. J'avais hâte, je voyais bien que quelque chose avait changé pour lui.
Je n'en ai pas eu le temps.
Après un dimanche bien rempli de câlins et mets donnés en douce, mon ami a fermé ses beaux yeux bleus pour toujours.
On n'a pas tous les jours 20 ans et sa vie s'est arrêté à l'âge déjà exceptionnel de 19 ans.
Pour moi, c'est bien sûr trop tôt.
Il dort maintenant dans le jardin qu'il aimait tant, à côté de ses frères malchanceux.
Il parait que leur espèce bénéficie de plusieurs vies.
Je le souhaite du fond du cœur.
Il me reste de nombreux souvenirs et une cicatrice sur la main droite.
En plus d'avoir perdu un ami fidèle, je sais que je n'en aurais plus jamais d'autres comme lui.
L'ironie, la fatalité, le sort, le destin, etc. font que je suis allergique à mon animal préféré.
Au revoir divinité féline, merci et bon voyage!