"Jacaranda" de Gaël Faye...

10 Novembre 2024 , Rédigé par ecureuilbleu Publié dans #LIre

Pour la prochaine réunion du Comité de Lecteurs de la Médiathèque d'Arès, qui aura lieu en novembre 2024, il y a plusieurs livres à lire dont "Les âmes féroces" de Marie Vingtras et celui-ci.

De Gaël Faye j'avais beaucoup aimé "Petit pays" en 2017.

Informations pratiques : roman de Gaël Faye, paru en août 2024 aux Editions Bernard Grasset. 282 pages. 20,90 €. Il a obtenu le Prix Renaudot 2024.

La 4ème de couverture :

Quels secrets cache l’ombre du jacaranda, l’arbre fétiche de Stella ?
Il faudra à son ami Milan des années pour le découvrir. Des années pour percer les silences du Rwanda, dévasté après le génocide des Tutsi. En rendant leur parole aux disparus, les jeunes gens échapperont à la solitude. Et trouveront la paix près des rivages magnifiques du lac Kivu. Sur quatre générations, avec sa douceur unique, Gaël Faye nous raconte l’histoire terrible d’un pays qui s’essaie malgré tout au dialogue et au pardon. Comme un arbre se dresse entre ténèbres et lumière, Jacaranda célèbre l’humanité, paradoxale, aimante, vivante.

Mon ressenti :

Milan, fils unique de Venancia d'origine Rwandaise et d'un père Français vit à Versailles et découvre l'existence du Rwanda au printemps 1994, à la télé. Quelques mois plus tard ses parents vont accueillir Claude, enfant blessé et apeuré, que Venancia présente comme son neveu, arrivant du Rwanda. Les deux enfants vont devenir amis, mais Claude va rentrer dans son pays.

En 1998, sa mère l'emmène au Rwanda pour l'été et Milan va rencontrer cette famille qu'il ne connait pas et retrouver Claude. Il fera alors connaissance avec Eusébie (43 ans), une amie de sa mère, de sa fille Stella et de sa grand-mère, Rosalie.

Il faudra plusieurs voyages à Milan pour comprendre, par petites touches, les drames qui se sont déroulés au Rwanda, dévasté par le génocide des Tutsi, et la difficile reconstruction du pays après celui-ci.

Dans les années 30, les colons Belges et les Pères blancs ont réparti la population entre Hutus et Tutsis, semant le poison de la division et du gfénocide des tutsis.

Depuis le génocide, chacun des survivants dans ce pays est forcé de côtoyer ceux qui ont assassiné ses proches et volé leurs biens. Les habitants préfèrent dorénavant se taire.

Quand Milan revient en 2005, puis en 2010, Stella a bien grandi. Elle trouve refuge pour épancher ses peines dans le jacaranda de sa cour, arbre flamboyant et majestueux,

Grâce aux cassettes enregistrées par Rosalie avant sa mort, Stella et Milan vont en apprendre plus sur le génocide.

A travers les récits de ces différentes générations de femmes, Gaêl Faye va nous raconter les massacres, évoquer le difficile pardon.

J'ai mis 4,5 sur 5, sur Babelio (moyenne des notes données par 2 052 lecteurs : 4,4 sur 5).

Une autre chronique très positive, celle de Pat du blog "Pat polari" :

Jacaranda, de Gaël Faye

En 1994, le jeune Milan, douze ans, découvre les images du génocide rwandais à la télévision, sa mère vient de ce pays, mais refuse d'en parler, elle se veut une Française intégrée. Durant...

https://patpolar48361071.wordpress.com/2024/10/23/jacaranda-de-gael-faye/

J'aime beaucoup le jacaranda, arbre admiré au Portugal, en Grèse, mais surtout en Afrique du Sud.

Le jacaranda est un arbre de la famille des bignociacées, originaire du Paraguay, Uruguay, sud du Brésil et de l'Argentine. L'espèce la plus commune est le flamboyant bleu (jacaranda mimosifolia).

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Matatoune

24/11/2024 06:57

Ravie ! C’est un tres grand roman !