Les participations au Café Thé n° 100 - Une bien belle fête...
1 Septembre 2018
, Rédigé par ecureuilbleu
Publié dans
#Caféter
Pour célébrer ce 100ème Café Thé, je vous ai proposé de broder autour du thème de la fête, de nous raconter une belle fête, publique ou privée, que vous avez appréciée ou qui vous a marqué(e), que vous avez peut-être organisée,
de faire briller les étoiles dans nos yeux...
Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 1er septembre 2018)
Vous êtes 7 à avoir participé( Jill Bill, Laura, Cricket, Vagamonde, Rose, Françoise et Moqueplet)
et je vous en remercie.
Voici les 7 participations :
"Un dimanche de février..." de Jill Bill du blog : "Melting-pot" :
Nonagénaire, il tenait à une bien belle fête,
Une peut-être dernière réunion de famille,
L'âge aidant fragilise la santé, les projets d'avenir...
C'est la Tour de Pise qui penche
Tombera ou pas cette année-là... !?
Une bien belle fête
Un peut-être dernier restaurant pour se faire...
Papa changeait fortement mais gardait sa lucidité,
Le bon pied bon oeil eux foutaient l'camp...
Il tenait
Aux enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants
Au grand complet...
Il y tenait papa,
Me relançait pour se faire
Carte blanche pour l'endroit...
Ce qui fut fait,
Dans les combles aménagées d'une grange
En salle de réception, toute à nous...
Le jour J arriva
Trente et un pour tout l'monde...
Un dimanche de février gravé dans ma mémoire,
Le discours de papa, debout à la tablée
De jolis mots pour les siens, sa reconnaissance,
Depuis que veuf et en home
Nullement abandonné, au contraire,
Il a pu compter sur les plus « proches »
Pour lui rendre visite et menus services...
Aaah ce moment
Qui mouille les joues, jeunes et vieilles...
Bon anniversaire papa, papy !
Et puis, quelques mois plus tard
A la table du réfectoire, la mort qui s'invite
Brusquement et sans mettre de gants, fauche l'homme...
Le coup de fil auquel on s'attend,
Sans s'y attendre...
Un départ, sans un au revoir
Au milieu des autres résidents, surpris eux aussi... !
Certes une belle mort, comme on dit,
Rapide, sans souffrance,
Loin de nous, seul, sans l'être...
Tu aurais eu 95 printemps,
Passe passe ô temps, rien n'efface ton souvenir papa,
Je ne prétends pas tout savoir et heureusement sinon ma vie serait bien triste Sans plus rien à apprendre à l'avenir, rien pour satisfaire ma curiosité ou lire.
Je ne prétends pas avoir tout vu, tout lu, observé et encore moins compris Mais j'ai cependant regardé de tous mes yeux certaines choses et la mi-temps de ma vie
(J'en espère une deuxième pour en voir et lire au moins autant et plus encore)
J'ai observé des différences et des constances entre les différents paysages
Traversés: entre la Champagne de ma naissance et ma jeunesse
Où les gens m'ont paru froids, indifférents et aimant peu la différence
Je ne veux nulle part généraliser, ce sont des rencontres et des expériences
Des différences entre la Champagne où j'ai fait une partie de mes études
Et la capitale où on voit plus de tout, de tout le monde et parfois n'importe
Quoi aussi: entre la Champagne froide et le nord si chaud hors températures
Qui peuvent être très lourdes: mais au Nord, ce sens de l'accueil, l'entraide
Et le sens de la fête même quand il fait froid ou qu'il pleut, du monde
Dans les rues de Lille et d'ailleurs: cet allant pour sortir, bouger, vivre
D'où sans doute cette tradition de tableaux de kermesses et autres bamboches
Dans la peinture flamande, néerlandaise plus fine que les comédies soi-disant nordistes.
A l'opposé géographique, les sud que je connais et même le Maroc qui ouvre
Grand ses bras et son coeur, mais malgré la lumière, une tristesse fataliste
L'accueil des montagnes ariégeoises comme de celles de l'Auvergne
A été plus timide mais profond; à l'usage l'attachement fut moins durable
Ici, à St Etienne, j'ai eu le coup de foudre pour cette ferveur populaire
Des Verts: j'ai eu envie de rester et même d'y revenir, prendre enfin racine
Ceci dit et plus au sud, les portes, les fenêtres et les volets se ferment
Aussi vite que le soleil arrive ou revient et le parapluie s'ouvre
A la moindre goutte comme si quoi que ce soit pouvait protéger des colères
Du ciel, bien anodines par rapport à celles sous lesquelles je dansais petite fille.
Une superbe voiture ancienne allait les transporter vers leur destinée : la salle de leur mariage.
Ce n'était pourtant pas un couple pour qui l’apparat était important.
Un couple simple, sain, fort, soudé, sportif.
Ils avaient décidé de se marier après 20 ans de vie commune.
Un peu pour eux, un peu pour les enfants .. Un peu pour les familles de l'un et de l'autre ...
Une confirmation solennelle de cette entente idyllique face aux êtres qui leur étaient chers.
Les discours furent beaux. J'en avais la larme à l’œil.
Il faut dire que j'ai la larme facile...
Suivis de séances photos et de vidéos du couple depuis le début de leur rencontre.
Moment magique...
Toute la famille avait contribué à leur moment de bonheur.
Ce fut un beau mariage.
2016.
Deux ans après le nôtre.
Les avait-on un peu poussé ?
Qui sait ...?
"Fête mémorable" par Vagamonde du blog "Vagamonde" :
Lorsque j'avais une vingtaine d'années, j'ai eu la chance de me rendre à Oran, en Algérie pour retrouver des amis connus en France.
Quelle ne fut pas ma surprise lors de mon arrivée à l'aéroport lorsque j'ai vu tout un groupe m'accueillir avec un large sourire alors que je ne connaissais que deux personnes. Famille et amis s'étaient joints à elles.
Je me souviens encore de la vive émotion ressentie mais, je n'étais pas au bout de mes surprises.
Le soir venu, alors que je m'attendais à un dîner en toute simplicité, je me suis retrouvée dans une salle, entourée d'une trentaine de personnes dont l'une d'elles me dit en ces termes : "Claudine, on a tué le mouton pour toi !"
J'ai tout de suite compris la valeur de cette phrase et instantanément, les larmes me sont montées aux yeux.
Quant à mon coeur, n'en parlons pas, il a tout de suite battu la chamade.
C'est ainsi, que, dans une ambiance chaleureuse, j'ai dégusté mon premier méchoui, principalement au son des darbourkas.
D'aileurs, depuis cette date, dès que j'entends des djembés, des frissons m'envahissent faisant ressurgir cet instant inoubliable.
C'est sûr, cette fête-là restera gravée à tout jamais dans ma mémoire et dans mon coeur.
Oyez, oyez, braves gens, damoiselles et damoiseaux, il est venu le temps de vous annoncez
la prochaine fête médiévale qui aura lieu à Formiguère le premier dimanche de septembre
comme chaque année .Sonnez trompettes et tambours ....
Ce jour la tout ce village se mobilise ,des fanions sont acrochés aux balcons . La cour arrive et défile dans les rues au son des tambours . Une belle ambiance y règne pendant la journée .
Un grand feu est allumé pour faire rotir un boeuf de quoi assouvir la faim de tout les visiteurs .Après les victuailles un tournoi de chevaliers est organisé .
coucou; ces participations sont très belles ; je suis sensible à ce que dit Laura sur le Nord , naturellement :) mais sinon je trouve tout très très bien , bisous
Un grand bravo aux participantes!j'ai un petit coeur pour Jill Bill car d'abord c'est très bien ecrit et aussi j'ai pensé à mon papa . Vagamonde pour son accueil à Oran . Les jolies cartes de fêtes de Moqueplet je lui en commaderai volontiers pour le mariage de ma fille Rym!
D'accord, je n'ai pas participé à ce Café Thé n° 100, mais je suis dans la joie quand je lis ce qu'ont écrit les participants! Chapeau! Chapeau ! CHapeau! (Bon, j'arrête car j'ai coincé mon bras!). Bonne journée, Ecureuil Gisèle
Je ne m’attendais à une telle variété de thèmes pour le défi du jour. J’ai tout aimé, tout est si plein d’émotions, de tendresse, de joie et de nostalgie. Un grand merci à toutes la participantes, moi aussi j’ai été à la fête grâce à vous !