Le voyage du canoë...
Vous êtes nombreux à n'avoir pas reconnu l'objet que j'ai transporté dans ma modus bleu menthe.
D'une jolie couleur émeraude c'est un canoë kayak appelé "Mojito". Il mesure 2,50 m et pèse 16 kgs.
Je vous ai parlé du canoë de mon frère. Je l'ai essayé sur le lac de Lacanau puis un dimanche matin au Bassin. Du coup jai eu envie d'en acheter un.
Après de nombreuses recherches sur internet et des hésitations entre canoë gonflable et canoë en plastique, j'ai opté pour le second. J'ai trouvé un modèle monoplace, léger (16 kgs), fabriqué à Bon-Encontre, en Lot-et-Garonne, commune juste en face de celle de Boé où j'ai passé une grande partie de mon enfance.
Je l'ai commandé mardi dernier sur internet ainsi qu'un petit chariot pour le transporter de la maison à la plage et des barres gonflables de toit. Disponible sous 48 h j'avais prévu de l'essayer le week-end suivant, avec mon fils cadet qui devait passer.
J'ai suivi la préparation de la commande puis son départ vers la plateforme Calberson à Bruges.
Vendredi matin j'ai reçu un mail comme quoi il était arrivé au dépôt et j'ai voulu prendre rendez-vous pour la livraison. C'était impossible avant le lundi matin, ce qui contrecarrait mes plans pour le week-end.
Mais il était possible de venir le chercher au dépôt.
Je n'ai pas hésité longtemps : avec les barres gonflables dans le paquet j'allais pouvoir le porter sur le toit de la modus. A condition bien sûr que quelqu'un m'aide : à installer les barres et y mettre le canoë.
Entre midi et deux je suis allée acheter des sangles pour l'arrimer et puis vers 15h je suis partie à l'entrepôt pas très loin de mon bureau et de la rocade où je passe chaque jour.
Un jeune homme a pris mon n° de commande, ma carte d'idendité et est allé chercher le carton, bien sûr entassé au milieu des autres. En attendant j'ai commencé à discuter avec un autre jeune homme (et oui !) qui avait entendu que j'attendais un canoë.
L'employé de Calberson est revenu avec un gros carton.
Je lui ai demandé si je pouvais le transporter dans ma voiture.
Il a bien voulu essayer après avoir baissé le siège passager et la banquette arrière.
Mais le canoë dépassait. "Si vous avez des sangles vous bloquez la porte du coffre et ça ira", a-t'il dit.
C'est là que le second jeune homme est intervenu.
"Ca passe, a-t'il annoncé. Il faut coucher le siège avant dans l'autre sens et tourner le canoë".
Et là, miracle : le canoë est passé sans problème !
J'étais très contente et je les ai bien remerciés.
Je suis ainsi rentrée avec mon chargement qui ne me gênait pas pour passer les vitesses mais m'empêchait de voir sur la droite.
Samedi après midi je l'ai essayé sur le Bassin : un vrai régal. Aurélien a pris beaucoup de plaisir lui aussi à naviguer avec.
Et puis dimanche, avec mon frère, nous avons fait une balade de 3 heures : Arès Andernos jusqu'à la jetée et retour.
C'était un gros coefficient de marée et pleine mer : il n'y avait plus de plage. Beaucoup de monde nous regardait de la jetée et nous devons être sur quelques photos...