Votez pour déterminer les gagnants du Café Thé - jeu n° 10 - "Bougie ou miroir ?"
Pour ce dixième jeu, je vous ai proposé d'illustrer une citation d'Edith Warton quelqu'un que je trouve très belle (lue chez Sophie du blog "La petite maison dans la prairie") à votre façon : photo, peinture, collage, dessin, scrap ou bien texte ou poème.
On peut répandre la lumière de deux façons:
Etre la bougie ou le miroir qui la reflète.
Edith Warton
J'ai reçu 16 participations et vous avez jusqu'au 17 décembre 2010 pour voter pour vos 3 participations préférées !
Voici les participations :
Participation n° 1 :
Blancs soleils
Un peu de cire
Une mèche allumée
Aux cierges des sombres églises
Et dansent les pâles flammes
Comme des bohémiennes
Des païennes
Enchantant mon âme
D'enfant qui comme la tour de Pise
Penche sa tempe, la prunelle grisée
Fixant ces lueurs dans un sourire...
En ces lieux de pénombre les vieilles du bourg
Allument des blancs soleils
Aux pieds d'un saint de bois
Qui me fascinent mieux que la mort
J'aime en ce silencieux décor
Au Dieu cloué en croix
Regarder en choeur ces merveilles
Eclairer, prier, remercier le sanctifié du jour...
Participation n° 2 :
Participation n° 3 :
"C’est moi la lumière", chantonnait la bougie flambant neuve.
Le bougeoir en avait oublié les années, l’avait accueillie sans rancune, comme un vieil ami trop longtemps délaissé, retrouvant par sa présence l’utilité des jours passés.
"C’est moi la lumière", chantonnait la bougie, flamme dansante à la veillée.
Un doux parfum de miel se répandait.
"C’est moi la lumière", chantonnait encore la bougie au moment où on la souffla.
… et le miroir, qui l’avait admirée longuement sans mot dire, s’éteignit aussi.
Participation n° 4 :
Participation n° 5 :
Bougie : Bonjour miroir, suis-je toujours la plus belle ?
Miroir : Pour aller danser, ouais
Bougie : Aurais-je une concurrente en ce royaume ?
Miroir : Ouais, la fée électricité
Bougie : Mais Miroir, les fées sont celles qui ont allumé ma flamme, sans elles je ne serais rien qu’une étincelle !!!!!!, je ne pourrais me refléter en toi, oh miroir, mon beau miroir, si je m’éteins, tu t’éteins avec moi. Eh miroir !!!! sans moi et ma petite lumière, tu n’existes plus…
Miroir : Oui, petite bougie, allez viens, même miroir de glace je brûle d’envie de te connaître.
Le feu et la glace
Mais pour nous pas de glace au dessert, ni de repas aux chandelles.
Participation n° 6 :
Être la bougie
ou le miroir qui la reflète.
Pourquoi ne pas les représenter
tous les deux ?
La bougie pour éteindre la nostalgie
par sa chaleur complète
qui nous enveloppe avec légèreté
sous de cléments cieux.
Si j'ai la bougie,
j'ai tout ce qu'il faut sans, quoi que ce soit, j'achète,
pour être heureux sans dureté
et ainsi aider à faire rayonner, c'est mon vœu,
tous ceux qui m'entourent avec une saine énergie.
Le miroir,
j'ai besoin des autres pour être épanouie
ou ceux-ci m'aident à changer mes traits sombres et noirs
par leur regard révélant mes fautes enfouies
et ainsi acceptant leurs critiques qu'ils me laissent entrevoir,
je change d'attitude qui me porte à être meilleure et je m'en réjouis.
Participation n° 7 :
L'étoile vint déposer sur mon coeur cette clarté
Le soleil soulève sa paupière et ouvre son oeil sur la mer qui frissonne;
et tel un miroir l'espace d'un instant il la pare d'or et d'argent !
Participation n° 9 :
Ce que j’écris, ce (ux) que j’aime
Ce que j’écris, c’est essayer d’être une fille de feu nervalienne,
Celle qui brûle même quand ses rêves prennent l’eau et coulent.
Ecrire pour être l’éruption d’un volcan, à la fois feu et terre.
Ecrire pour s’envoler avec les papillons tels une chimère.
Parler de ce, celles et ceux que j’aime pour être celle qui reflète
Les actes et les œuvres qui me semblent confiner au sublime
Les femmes qui ont transcendé leur condition honteuse
Les êtres qui ont brulé leur vie et consumé leur âme plus que les autres
Ce que j’écris, ce (ux) que j’aime, source et mer où se jettent les fleuves
Ce que j’écris, ce (ux) que j’aime, montagne à gravir et pierre que l’on jette
Ce que j’écris, ce (ux) que j’aime, l’air de rien, être un vent qui agite
Ce que j’écris, ce (ux) que j’aime, bougie et miroir qui la reflète
Participation n° 10 :
Vacillante, comme la vie,
La flamme de cette bougie
Danse de gauche à droite
Cherchant le bon chemin
Mais malgré ses errances
Garde en la vie confiance
Et remplit sa fonction
D’éclaireur de ce monde.
Participation n° 11 :
Je suis la Bougie Et moi le Miroir
Quand survient pas-à-pas, inexorablement Moi je broie du noir
La Nuit
(... C'est vrai? Moi aussi) J'attendais sans un bruit
Mais soudain, ce soir Car je n'osais y croire
Quelqu'un bat le briquet Une étincelle jaillit
Je suis la Bougie Et je suis Ton miroir
Je porte ma flamêche aussi haut que je Attends! Laisse-moi m'habituer
Puis. Les yeux me font mal
J'éclaire l'Univers de mon rayon doré L'univers? Serais-tu prétentieuse
Bon, alors la pièce sombre où nous sommes tous deux
Te voilà (un silence) Tu es beau et grand Te voila... Tu es petite si fragile
Ton cadre est ouvragé Ta lumière est ténue... Ferme donc tes yeux
Oui, je les ferme
Oh, combien sommes-nous ici? Je croyais Tu es seule crois-moi Par un jeu de reflets
Etre unique pour toi Ton image se reflète à l'infini
Je suis ta Bougie Je suis un Miroir
Mais comme tu es sérieux... C'est que je suis glacé
Glacé? Viens donc te réchauffer Seul, dans la nuit, j'ignorais jusqu'à mon
Ma chaleur est à toi, ainsi que ma lumière Existence
Je réfléchis
N'attends pas trop longtemps, ma vie est Je suis là. C'est bon
Ephémère
Je suis une Bougie Et je suis le Miroir
Pourquoi es-tu si pâle? Je m'inquiète- Mon tain a disparu
Profitons de la vie, je suis feu d'artifice Mais sortir de l'ombre, pour y retourner
Pour toi A jamais, et sans toi?
Que va-t-il se passer? Je tremble soudain Ne dis rien... Laisse-moi faire
Je ne veux pas te quitter Chut...
Elle était Bougie Et lui son Miroir
Participation n° 12 :
La vie et le reflet
- je suis la flamme et j'éclaire
j'apporte ainsi la lumière
j'apporte aussi la chaleur
les deux images du bonheur
- je suis le reflet de la flamme
et j'éclaire tout autant
- certes mais tu n'as point d' âme
qui te donne la vie pour autant
- je n'inflige pas de blessure
comme toi bien trop souvent
- elle est cruelle la brûlure
mais je n'ai pas l'esprit méchant
- ta cire fond lentement
tu vas mourir de façon sûre
- mais tu l'oublies chimère pure
entourée du miroir d'argent
tu vas mourir en même temps...
Participation n° 13 :
Participation n° 15 :
Participation n° 16 : Feux follets