Films vus en octobre 2021...

11 Novembre 2021 , Rédigé par ecureuilbleu Publié dans #Regarder

En octobre 2021, j'ai regardé 4 films sur la médiathèque numérique proposée par les bibliothèques de Gironde : "Le mariage de Rosa", "Adieu les cons", "La nuée" et "Tokyo shaking".

- "Le mariage de Rosa", film de Iciar Bollain, sorti en juillet 2021, avec Candela Pena, Sergi Lopez, Nathale Poza. Durée : 1h38.

Résumé :
Alors qu’elle a toujours vécu pour les autres, Rosa décide, à la veille de ses 45 ans de reprendre le contrôle de sa vie. Mais très vite, elle découvre que son père, son frère, sa sœur et sa fille ont chacun pour elle des projets bien à eux et que changer le scénario familial n’est pas si simple.

Mon ressenti :

Rosa est harcelée par sa famille : Armando, son frère (Sergi Lopez), en plein divorce, Violetta, sa soeur, son père, Anna, sa patronne et même Rafa, son amoureux. Famille, collègues, amis, voisins, abusent de sa gentillesse. Un jour elle en a assez et décide de changer de vie, et de rouvrir l'atelier de couture de sa mère. Personne ne la comprend.

Le film repose en grande partie sur Candela Pena qui joue Rosa. Elle va réussir à s'émanciper en dépit des obstacles tendus par ses proches.

Ma note : 3,5 (Note moyenne spectateurs : 2,9/5)

- "Adieu les cons", film d'Albert Dupontel avec Virginie Efira, Albert Dupontel, Nicolas Marié, sorti (reprise) en mai 2021. Durée : 1h27

Résumé : Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans.
Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.

Mon ressenti :

Suze Trappet (Virginie Efira) apprend qu'il lui reste peu de temps à vivre. Elle cherche alors à retrouver le fils qu'elle a dû abandonner. Elle va croiser la route d'un informaticien, doué et dépressif (Albert Dupontel) et d'un archiviste aveugle (Nicolas Marié) qui vont l'aider dans ses recherches. C'est une satire de notre société avec sa numérisation à outrance, et les 3 acteurs sont excellents.

J'aime l'univers farfelu de Dupontel, et j'ai beaucoup apprécié ce film, .

Ma note : 4,5/5 (Note moyenne spectateurs : 4,0/5, note moyenne presse : 3,7/5)

- "La nuée", film de Just Philipot, sorti en juin 2021. Durée : 1h41

Résumé : Difficile pour Virginie de concilier sa vie d’agricultrice avec celle de mère célibataire. Pour sauver sa ferme de la faillite, elle se lance à corps perdu dans le business des sauterelles comestibles. Mais peu à peu, ses enfants ne la reconnaissent plus : Virginie semble développer un étrange lien obsessionnel avec ses sauterelles...

Mon ressenti :

Jeune veuve, Virginie (Suliane Brahim) élève seule sa fille et son fils. Agricultrice en Lot-et-Garonne, elle élève des sauterelles dont elle tire une farine hyper-protéinée destinée à l'alimentation animale. Mais sa production est insuffisante et elle se heurte à des éleveurs qui cassent les prix,. Elle s'aperçoit que les sauterelles se multiplient en buvant du sang. Elle multiplie alors les serres, et les fournit en sang. Mais le film devient alors film d'horreur. Malgré les avertissements de sa fille, effrayée par son obsession, elle continue, prête à tout pour sauver son exploitation.

Ma note : 4,0/5 (Note moyenne spectateurs : 3,3/5, note moyenne presse : 3,8/5)

- "Tokyo shaking", film d'Olivier Peyron, avec Karin Viard, Stéphane Bak, Philippe Uchan, sorti en juin 2021. Durée : 1h41

Résumé : Tokyo, le 11 mars 2011 : un tsunami ravage la côte du Japon, menaçant de détruire la centrale de Fukushima. Alexandra, qui travaille depuis peu pour une banque française à Tokyo, se retrouve au cœur de cette crise. Tiraillée entre les ordres de sa direction et la volonté de protéger sa famille et ses collaborateurs, Alexandra tente de composer avec la situation et se retrouve, presque malgré elle, à défendre une certaine idée de l’honneur.

Mon ressenti :

Alexandra (Karin Viard) vient de s'installer à Tokyo avec ses enfants. Elle travaille dans une grande banque française, sous les ordres d'un directeur antipathique (Philippe Uchan), entourée de japonais discrets et efficaces et d'un jeune stagiaire motivé, Amani. Alexandra, aidée d'Amani, et de sa secrétaire, Kimiko, va devoir gérer seule, au sein de son entreprise, la crise, liée au tsunami qui a ravagé la centrale nucléaire de Fukushima. à Tokyo.

Il y a sans doute quelques invraisemblances mais j'ai apprécié le jeu de Karin Viard, tiraillée entre le besoin de mettre ses enfants à l'abri et de protéger ses collaborateurs, Sa hiérarchie la lâche. Ce sont les employés japonais qui la soutiennent.