L'île mystérieuse dans l'estuaire de la Gironde...
Une nouvelle île s'ouvre depuis quelques semaines à quelques encablures du phare de Cordouan, dans l'estuaire de la Gironde.

Les courants venus de la rencontre des eaux de la Gironde et de l'Atlantique façonnent le berceau d'une île naissante : terrain s'élevant de 3 ou 4 mètres au dessus de la mer, à 2,7 km du phare de Cordouan, 10 kms de Royan et 7 de la Pointe de Grave.
Cet endroit était repéré autrefois comme un haut-fond. L'apparition de l'île a été soudaine et pourrait résulter des perturbations liées à la tempête Klaus en janvier dernier, et de l'érosion du littoral de la pointe sud de l'île d'Oléron à la Côte sauvage, le fond rocheux de Cordouan barrant la fuite du sable vers le large..
Une équipe de naturalistes charentais, conduite par Jean-Marc Thirion, suit de près la formation de cette île qui approche une centaine d'hectares, dont une surface de 4 hectares ne recouvrant plus à marée haute. L'étude d'un écosystème en formation passionne les scientifiques. "Un minuscule coléoptère collé à un morceau de bois flotté retient leur attention. Linsecte se régale d'invertébrés avant de composer à son tour le plat de résistance d'un autre prédateur. Un peu plus loin une pelote de déjection de goëland peut renseigner sur le régime alimentaire de l'oiseau... Une douzaine de variétés de plantes ont déjà été recensées, ainsi que des douzaines d'espèces de passereaux en vadrouille.

(Source : Sud-Ouest du 14 octobre 2009 - Article de Philippe Baroux et photos de Pascal Couillaud).
"Cette île est un véritable symbole, qui montre à quel point il faut préserver l’estuaire », s’enthousiasme Jean-Marc Thirion, dans un article de France Soir.
Pour moi cette île dont j'ai découvert l'existence dans le journal de France 3, est porteuse d'espoir et j'aimerais que l'on en parle un peu plus, en période de crise et de mauvaises nouvelles de toutes sortes...
La création de ce banc de sable et l'apparition progressive de la vie m'emplissent d'allégresse. Il est encore temps d'agir pour protéger la planète !
Agir, oui pas n'importe comment ! Lors de leur seconde visite sur l'ilôt, les naturalistes ont eu la surprise de voir l'ordre naturel perturbé par la plantation méthodique par une main anonyme de plusieurs dizaines de pieds d'oyats, de chênes verts et de pins maritimes, parmi les cakiles maritimes et autres roches des sables qui germent spontanément... Ces plantations ont été arrachées car l'objectif des chercheurs est d'observer cette formation d'île et non de la préserver, une autre tempête pouvant la faire disparaître...

Les courants venus de la rencontre des eaux de la Gironde et de l'Atlantique façonnent le berceau d'une île naissante : terrain s'élevant de 3 ou 4 mètres au dessus de la mer, à 2,7 km du phare de Cordouan, 10 kms de Royan et 7 de la Pointe de Grave.
Cet endroit était repéré autrefois comme un haut-fond. L'apparition de l'île a été soudaine et pourrait résulter des perturbations liées à la tempête Klaus en janvier dernier, et de l'érosion du littoral de la pointe sud de l'île d'Oléron à la Côte sauvage, le fond rocheux de Cordouan barrant la fuite du sable vers le large..
Une équipe de naturalistes charentais, conduite par Jean-Marc Thirion, suit de près la formation de cette île qui approche une centaine d'hectares, dont une surface de 4 hectares ne recouvrant plus à marée haute. L'étude d'un écosystème en formation passionne les scientifiques. "Un minuscule coléoptère collé à un morceau de bois flotté retient leur attention. Linsecte se régale d'invertébrés avant de composer à son tour le plat de résistance d'un autre prédateur. Un peu plus loin une pelote de déjection de goëland peut renseigner sur le régime alimentaire de l'oiseau... Une douzaine de variétés de plantes ont déjà été recensées, ainsi que des douzaines d'espèces de passereaux en vadrouille.

(Source : Sud-Ouest du 14 octobre 2009 - Article de Philippe Baroux et photos de Pascal Couillaud).
"Cette île est un véritable symbole, qui montre à quel point il faut préserver l’estuaire », s’enthousiasme Jean-Marc Thirion, dans un article de France Soir.
Pour moi cette île dont j'ai découvert l'existence dans le journal de France 3, est porteuse d'espoir et j'aimerais que l'on en parle un peu plus, en période de crise et de mauvaises nouvelles de toutes sortes...
La création de ce banc de sable et l'apparition progressive de la vie m'emplissent d'allégresse. Il est encore temps d'agir pour protéger la planète !
Agir, oui pas n'importe comment ! Lors de leur seconde visite sur l'ilôt, les naturalistes ont eu la surprise de voir l'ordre naturel perturbé par la plantation méthodique par une main anonyme de plusieurs dizaines de pieds d'oyats, de chênes verts et de pins maritimes, parmi les cakiles maritimes et autres roches des sables qui germent spontanément... Ces plantations ont été arrachées car l'objectif des chercheurs est d'observer cette formation d'île et non de la préserver, une autre tempête pouvant la faire disparaître...
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