Votez pour désigner les 6 finalistes du jeu "Le petit bonheur"
20 participants m'ont proposé un texte pour décrire "un petit bonheur" qui les a touchés. Maintenant, il faut voter jusqu'au 31 mars pour déterminer les 6 finalistes.
Vous pouvez voter pour 3 participations, mais une seule fois.
Un jury composé de non participants déterminera ensuite le gagnant parmi les 6 sélectionnés.
Le gagnant pourra choisir entre aquarelle, photo ou bracelet.
Voici les 20 participations :
1) Catcent , mon aminaute du Québec
Très dur de choisir des bonheurs en 57 ans, comme le rire et les folies ont toujours été importants pour moi , il s'en est passé des choses, mais aujourd'hui c'est avec mes 2 petits enfants, Francis et Thierry qui nous les donnent. Comme on s'amuse à les appeler nos Coclowns et croyez-moi le mot est faible huhu.
Mais comme vous voyez sur la photo, (Moi mes deux petits boys et leur papa ) l'été passé dans l'un nos piques-niques et " LÀ " c'est le vrai bonheur.
2) Celle de Pierre :
Depuis qu' il est là, c' est du " bonheur " !
3) Celle de Koka, du blog "Anamorphose" :
Revenons quelques jours en arrière : le 17/12/09, une vague de froid envahit la France, la recouvrant d'un blanc manteau neigeux. En arrivant au travail, l'ambiance est au beau fixe : le froid fait notre affaire, les ventes de gaz vont repartir et les stocks diminuer. Dehors, tout le monde grogne et glisse à qui mieux mieux. Où est la poésie dans tout ça ?
Alors je me suis arrêtée pour regarder les buissons givrés et écouter mes pas crisser dans la neige... Retrouver son âme d'enfant, ça n'a pas de prix !
J’aime être compagnon silencieux, discret voire invisible, dans ma vie urbaine, de dizaines d’inconnus(es). Ce sont ceux et celles que je reconnais dans les rues sans que nous ne nous y soyons jamais adressés la parole. Ces personnes me sont utiles puisqu’elles me renvoient la belle mesure du temps passé pour moi dans ma ville depuis mon arrivée. Depuis des dizaines d’années parfois je les croise et souvent je les perds de vue. Je ressens toujours une « affection » pour elles et eux car je les « connais », non… je les reconnais !
Ces inconnus(es) me racontent, sans rien m’avoir jamais dit, la longueur de ma vie dans ma ville. C’est elle qui m’y fabrique des racines. Ces personnes le font simplement en y étant présents(es) au hasard de mes pérégrinations dans ma ville.
Les y voir, les y revoir me procure toujours un sentiment intime. En leur furtive compagnie, je me sens rassuré. Bien involontairement, sans même souvent me voir, ils me confortent dans ce ressenti qui est si important pour moi : celui, qu’ici dans ma ville, n’y étant pas entouré que de visages étrangers je lui appartiens bel et bien…
Le plus extraordinaire c’est lorsque j’en revois un ou une après un long temps. Je le/la salue alors sans qu’il/qu’elle ne le sache jamais : il/elle reste un/une inconnus(e). Il m’arrive de me dire qu’un ou qu’une je ne le/la rencontre plus jamais. Lorsque j’en prends conscience, immanquablement me viens à l’esprit qu’un jour un ou une personne pensera à moi l’inconnu en constatant que j’ai disparu à mon tour des rues de sa ville…
Aucune de ces personnes ne sait qu’elle est un miroir pour moi. Etrangement, je conserve en mémoire l’évolution de leur visage. Ainsi, lorsque je les rencontre, je partage avec elles ce simple et agréable constat : l’âge nous transforme mais sans nous dépouiller de ce qui permet aux autres de nous reconnaître…
Je ressens ces rencontres temporelles comme une multitude de petits grands bonheurs. Ils me sont depuis toujours précieux. Ces bonheurs n’appartiennent à personne d’autre qu’à moi. Ils sont définitivement intimes, secrets, clandestins autant qu’indispensables. C’est la première fois que je partage cela…
5) Jean-Marie du blog "La traversée de la passion" :
Au petit bonheur des enfants
Quelques centaines de mètres à peine séparaient les deux fermes. C’était l’hiver, il faisait nuit, le froid était vif. Entre les haies, dans ce chemin profond, le vent du nord s’engouffrait et jouait méchamment avec les capes, les fichus que les gosses pouvaient à peine retenir.
Les gosses… cinq petits, garçons et filles, serrés les uns contre les autres, chacun essayant de ne pas trop s’éloigner des lampes portées par les parents.
La lumière ne leur était pas très utile pourtant car, le plus souvent, ils marchaient les yeux fermés, au risque de trébucher sur le sol inégal… Ils avaient froid, bien sûr, mais il y avait autre chose…
La soirée s’était déroulée comme tant d’autres… Parties de cartes, vin chaud, puis tout le monde s’était rassemblé devant la vaste cheminée et on avait lancé les histoires. Très vite on en était venu à des récits de revenants, de cimetières aux flammes tremblotantes, de bruits étranges dans la nuit, d'incidents inexpliqués...
La troupe arrivait enfin à la maison, havre paisible et chaleureux.
La très vieille grand-mère restée à la maison somnolait au coin du feu qu'elle avait soigneusement entretenu. Les lampes à pétrole ou à carbure allumées, dans les grandes pièces enfin éclairées, le sentiment de peur s'éloignait.
Le souvenir pénible des contes effrayants s’effaçait lentement. Ces récits prenaient petit à petit une allure de fable, ni plus ni moins fantastique, ni plus ni moins crédible que celles que l'on apprenait à l'école ou que les merveilles que le catéchisme révélait...
Dans le bien-être retrouvé, on était rassuré et le sommeil, tout doucement, allait s’emparer de ce petit monde… Peu à peu le sentiment de sécurité rendait les émotions passées délicieuses. La peur elle-même devenait agréable, désirable même...
Il y avait une certitude, celle de retrouver, après la tourmente, la paix tranquille du foyer, la solidarité de la famille
L'innocence appréciait ce modeste bonheur dans la confiance retrouvée
On attendait avec impatience les prochaines veillées…
6) Ava du blog "Connais toi toi même"
Hier, dans une de mes "grandes surfaces" habituelles, j'étais au rayon "biscuiterie", car il faut bien de quoi se sustenter en plein après-midi avec un petit café. Je regardais les "modèles" : gaufrettes, gâteaux au chocolat, à la noix de coco, meringués... Et tout d'un coup, une voix me dit :"ce n'est pas la peine, nous avons tout acheté".
Je regarde sur le côté, et je vois un charmant couple de personnes âgées, elle avec une canne, face au rayon "café".
Fatalement, je lui souris, le trait d'esprit est amusant. Elle me dit : "oui, les personnes ne se parlent plus !".
Eh oui, c'est un fait, nous sommes des silhouettes qui disparaissont dans la nuit, dans l'anonymat, le froid, et il faut que cette personne m'interpelle, en flagrant délit de gourmandise pour qu'elle mette ce petit piment de chaleur dans ce monde déshumanisé.
Je lui ai expliqué que je comparais les prix... Le Monsieur derrière ne disait rien, mais il m'est resté dans le regard et dans le coeur le pétillement de cette femme, qui prenait cette vie avec bonne humeur."
Ce fut mon "petit bonheur" du jour.
7) Raymonde, du blog "Peintre figuratif" :
Les petits bonheurs pour moi c’est de pouvoir me lever chaque matin en me disant, je suis encore capable de m’émerveiller devant tant de choses,
Tel le plaisir de peindre, de pouvoir faire mes visites de temps en temps dans ces musées qui regorgent, de tant de beauté.
D’être suffisamment en bonne santé pour aller voir ma famille aux quatre coins de la France.
Le bonheur de partager les sorties avec des amis.
et surtout une grande amitié que j’ai découverte grâce à mon blog avec mon amie Mounette et Monelle.
8) Colette :
L'amicale du personnel de mon entreprise avait organisé un rallye touristique dans le bazadais,qui se terminait par un repas dans un restaurant de Villandraut.
Le repas avait été tres agréable,entre le bruit des couverts et les conversations commentant les différents parcours du matin. Je me souviens, lors de ce repas avaient été servies des écrevisses entre autres.
9) Mary du blog "Le bonheur quand même" :
Le lever de soleil est magnifique avec la tourterelle qui s'envole dans les arbres ; c'est un régal pour les yeux " un vrai petit bonheur "
10) La Baronne, du blog "Le coin des îles"
L’île Madame : nous y avons passé tellement de belles vacances, en camping car d’abord, quand on pouvait s’installer où on voulait, puis « cantonnés » dans le terrain de camping par la suite.
Là bas c’est « chez moi », ce sont mes racines et celles de ma famille…
Mon plaisir suprême, quand nous arrivons en voiture pour emprunter la passe découverte à marée basse qui permet l’accès à l’île, c’est de m’arrêter, de descendre de la voiture et de rester là, le nez en l’air, à humer le parfum de l’océan qui vient de se retirer. C’est inexplicable, mais moi ça me mouille les yeux de bonheur
Ensuite, lorsque notre installation est terminée, que nos repères sont retrouvés, second bonheur le premier matin, et tous les suivants, voir tout près le Fort Boyard ou de l’autre côté le pont qui mène à l’île d’Oléron et tout ça dans la calme absolu, puisque la marée étant haute, l’Ile est redevenue Ile, aucune circulation aucun touriste, juste le bruit des vagues et des oiseaux, d’un moteur de bateau loin loin….
Un paradis…….
11) Yolande, du blog "Mémé Yoyo" :
En octobre 2008, notre chien Balou, nous quittait. Il avait prés de seize ans. Sa mère, Choupette, était partie au même âge deux ans auparavant
Avec mon mari , nous nous étions promis que nous ne reprendrions plus d'animal. Nous avions eu déjà plusieurs chiens ou chiennes et à chaque fois, leur disparition était un moment trés douloureux pour nous .
Au printemps 2009, huit mois se sont écoulés.
Je voyais bien que mon mari était triste, il bricolait sans goût et restait souvent assis dans son fauteuil en bois, pendant des heures, sur la terrasse devant la maison. Il fumait un cigare. Une présence lui manquait.
Alors, un jour, je lui est posé une question :
"tu aimerais aller à la SPA, voir si on peut adopter une petite chienne?".
La réponse ne se fît pas attendre et quelques jours plus tard nous sommes allés à la SPA la plus près de chez nous.
Nous avons parcouru les allées le coeur gros. Tant de chiens aboyaient en attendant d'être adoptés et notre passage les exitait. Les larmes commençaient à couler de mes yeux.
J'avais trop de peine, quand un petit chien tout noir se mit à sauter, à notre premier passage. Il n'aboyait pas, il pleurait. Il frottait son dos sur la grille et attendait une caresse.
Les boxes venaient d'être nettoyés, et des flaques d'eau couvraient un peu le sol. Le chien avait son long poil mouillé. Il ressemblait beaucoup à notre chienne Choupette.
Un coup de foudre pour mon mari, un peu moins pour moi qui souhaitais une chienne .
Mais vraiment il était trop mignon, et mon mari était trés emballé par ce petit phénomène. on a craqué.
C'est comme ça, que nous avons été adoptés par notre fidèle ami Kermit.
Oui ! on peut dire qu'il nous a choisi. En tout cas, il a tout fait pour être emmené, et éloigné de sa prison. Il a su nous séduire.
Depuis, il comble nos jours de retraités. Nous faisons avec lui de belles promenades. Il est un peu brutus, mais il est si affectueux que pour tout l'or du monde nous ne voudrions nous en séparer. Nous allons le choyer, lui donner plein d'amour et allons prendre tout le bonheur qu'il peut nous donner à son tour.
C'est la carte d'une grande Amitié
et la cerise sur le gâteau ,
c'est que le jour de son anniversaire
Dame nature nous a offert un beau manteau blanc
pour protéger notre belle Amitié !
J'en garde un souvenir intense d'autant plus que ce jour là ,
nous sommes allés nous balader en campagne
et avons été surpris par une forte tempête de neige !
Un grand bonheur partagé qui tisse nos liens d'Amitié !
14) "Mirélie" : Si petite, si invisible...
Je suis si petite, si minuscule et si étonnement solide.
On m’imagine fragile, et si facilement destructible. Mais l’on se trompe terriblement. Il n’est rien de plus fort, de plus résistant et de plus vivace que moi.
Je trompe mon monde car l’on ne me voit pas. Je joue à l’hypocrite, je me déguise, je me dissimule. Je suis totalement invisible la plupart du temps. Quel mystère pour les regards curieux et intéressés ! Pour les yeux de ceux qui me cherchent avec acharnement !
Nulle apparence ou attitude voyante, chez moi, nulle exubérance, nul signe précurseur de mon épanouissement et de ma croissance. Je ne suis que discrétion, humilité et silence.
Je suis la plus ténue d’entre toutes et cet état peut durer si longtemps !
Je me repose, je fais la sieste très très longtemps. Je suis une grosse paresseuse qui adore se reposer, buller, flâner, traîner. Je me la coule douce dans une atmosphère agréable et tempérée. Pourquoi irai-je m’exposer au froid, au mauvais temps, au vent, ou à la chaleur torride ?
Je suis si bien ici, au chaud, au sein de mon cocon chaleureux et douillet.
Je suis en dormance. Je vis en état de latence. Je me réserve pour d’autres évènements.
Je peux rester ainsi des années durant. Cela ne me gène nullement, j’ai tout mon temps. J’ai de la patience à revendre. Quand on ne peut mesurer le temps, quelle importance peut il avoir ?
Le temps, les années, les mois, les jours, les heures ou les minutes, que signifie tout cela pour moi ?
Ma vie ne suit pas du tout le rythme du temps, elle ne se décompte pas selon les heures ou les jours. Ma vie suit un tout autre rythme. Un rythme bien différent. Ma vie réelle, pas ma vie de dormance, ni ma vie de latence, est reliée à autre chose, à un évènement tout à fait particulier. Un évènement assez rare, somme toute. Un évènement assez extraordinaire, et exceptionnel.
Je sens que cet évènement est en train d’arriver. Je le sens par tous mes pores, je le sens au travers de ma maison et de ses murs. Quelque chose, soudain, autour de moi a changé. Un je ne sais quoi, de subtil, de léger, d’infiniment insaisissable. Mais, moi, je le sens. Je le sais. J’en suis sûre.
Les jours prochains, peut-être demain, des trombes d’eau vont s’abattre sur ma tête, et sur ma maison de terre. Les pluies tant attendues vont dégringoler du ciel sur le désert du Kahalari.
Et, MOI, petite graine, enfin, je vais germer et je vais vivre.
15) Alain du blog : "La plume bleue" :
Petit bonheur
Désireux de t'offrir, sachant ton coeur morose,
Quelque présent d'amour délicat mais concret,
J'optai pour un écrit fleurant bon nos secrets
Aussi doux que zéphyr quand il berce la rose.
Heureux, je déposai près de ta porte close
Mon cher petit bonheur, tel un parfum discret,
Mais l'autan, ce fripon, par un soudain décret,
D'un tourbillon sournois subtilisa ma prose.
Je la vis tournoyer tout là-haut dans les cieux
Et le coquin brandir mon cadeau précieux
Puis, tombant à genoux, le tendre à son amie !
Interdit, médusé, le souffle suspendu,
Alors que je pestais, fustigeant l'infamie ...
Ton sourire au balcon d'un coup m'a tout rendu !
Alain Gautron
16) Pipolin :
17) La participation n° 1 de Dan du blog "Faits d'hiver et maux d'août":
Dédicace sur une poubelle
Quelques mots furent écrits, on n'avait pas de banc.
Parrain du festival, nous l'avons vu souvent,
Il était chef du bal, sa casquette en avant.
Au slam, il est passé, c'était une surprise,
On l'a tous écouté puis j'ai parlé de Louise.
C'est l'homme qui s'arrête, le temps d'une dédicace,
Des mots sur des pochettes, c'est le chanteur qui passe.
Quelques phrases échangées, ce fût un court instant,
CD dédicacés, il avait peu de temps.
Un bel après-midi, j'ai stoppé son élan,
Je garde les écrits, on n'avait pas de banc.
C'était au mois de Mai, le moment fût sympa,
Merci, Yves Jamait, la poubelle était là.
18) La participation n° 2 de Dan du blog "Faits d'hiver et maux d'août":
La feuille
C'est la feuille qui tremble, il n'y a pas de vent,
Comme elle, je lui ressemble, je vis un grand moment.
Un moment d'émotion, un moment de plaisir,
Mais tout est dans le ton, ce texte, il faut le llre.
C'est la feuille qui tremble, il n'y a pas de vent,
Cet émoi nous rassemble, nous vivons tous l'instant.
Un instant merveilleux, un instant bien trop court,
Et cet instant, je veux renouveler un jour.
Mais j'aurai dû l'apprendre pour bien vous le conter,
Car cette feuille qui tremble, ce trac, faut le gérer.
Cet instant a vécu, je suis enfin calmé.
Vois, elle ne tremble plus, mon texte, j'ai récité.
19) La participation d'Harmonie :
Un petit bonheur pour égayer les coeurs, Sur la musique de Félix Leclerc "Le p'tit bonheur"
20) Fanfan du blog "journal d'une retraitée" :
Un bonheur intense que j'ai éprouvé voici quelques jours:
la neige tombe à gros flocons, pas un bruit dans le village, pas âme qui vive .Tout disparaît ,les flocons dansent .Les oiseaux se taisent les animaux se terrent .
.Je sors, pas une trace sur la route . La neige est immaculée. Je marche ,je m'enfonce ; la neige craque sous mes pas ..je lève la tête ,les flocons tombent sur mon visage; j'éprouve un sentiment de plénitude … de paix: le village est beau et tranquille , sous son manteau blanc; il est à moi , il m'appartient , pour un moment .Ce sont de purs instants de joie , de plaisir .J'adore la neige au village car je sais qu'ensuite je vais rentrer me réchauffer ,et continuer à la regarder tomber et me dire:
«- Pourvu qu'elle ne s'arrête pas de tomber tout de suite ..encore un peu , rien qu'un peu! »