Pour commencer cette nouvelle année je vous ai proposé un nouveau jeu : "Petit bonheur". Pour participer, vous devez m'envoyer un texte (50 lignes maximum), une musique ou une photo pour décrire "un petit bonheur" qui vous a touché(e) à ecureuilbleu33@live.fr.
Vous pouvez participer jusqu'au 15 mars 2009. Ensuite il faudra voter jusqu'au 31 mars pour déterminer les finalistes. Un jury composé de non participants déterminera le gagnant parmi les sélectionnés.
Le gagnant pourra choisir entre aquarelle, photo ou bracelet.
Voici les participations d'Amaryllis et de "L'autre je" :
12) Amaryllis du blog "Tout ce qui me plait" :

C'est la carte d'une grande Amitié
et la cerise sur le gâteau ,
c'est que le jour de son anniversaire
Dame nature nous a offert un beau manteau blanc
pour protéger notre belle Amitié !
J'en garde un souvenir intense d'autant plus que ce jour là ,
nous sommes allés nous balader en campagne
et avons été surpris par une forte tempête de neige !
Un grand bonheur partagé qui tisse nos liens d'Amitié !
Se lever de bonne heure, par habitude, par goût. Enfiler une grosse robe de chambre et des chaussettes, mettre ses chaussons, sortir de la chambre en refermant la porte derrière soi pour laisser l'autre dormir. Ouvrir la porte d'entrée, ramasser le journal déposé tôt ce matin par le livreur, humer la première inspiration dehors, évaluer la température, refermer bien vite la porte pour se diriger vers la cuisine. Préparer son petit déjeuner, poser un regard encore voilé sur les titres du journal, monter dans sa pièce à l'étage avec son thé à la main, là où je travaille, là ou je reçois, là où j'écris. Passer un moment sur son blog et papillonner sur les autres. Puis superposer les couches de pull sous le coupe vent, mettre bonnet écharpe, gants faire un baiser à l'aimé qui se lève et partir en vélo retrouver son parc. Avoir le plaisir immense d'être si tôt dehors, à peine une lueur de jour pour éclairer, entendre les roues glisser sur la fine pellicule de neige déposée. Respirer à plein poumons, se dire que oui vraiment ce matin il fait moins froid. Accrocher son vélo et partir pour cette marche si douce si agréable si paisible. Poser son regard sur la vie du parc, les oiseaux, les pies, tâche noire et blanche sur fond de neige, entendre les mésanges et au loin les joggeurs matinaux qui arrivent. Laisser les pensées se promener dans l'esprit et savourer l'instant. S'arrêter un moment pour quelques mouvements de gymnastique douce très douce. Repartir en s'imprégnant du bruit des chaussures dans la neige. Rentrer à la maison, s'affairer à quelques tâches ménagères, mais puisqu'il faut le faire, tenter d'y glisser une idée de plaisir. Et qu'est ce qui se passerait là si j'essayais de m'amuser tout en mettant de l'ordre dans la maison. Le plat de ma main sur le drap tendu, les oreillers qui se gonflent en les bousculant, l'aspirateur tel le vorace qui dévore tout sur son passage, le fer à repasser, repasse-moi donc mes bonnes idées aussi pour qu'elles soient encore plus joyeuses et tendres à mes oreilles, plier le linge, avoir le plaisir de savoir que chacun trouvera son linge dans son tiroir, même si l'autre ne s'en rend même plus compte, mais se dire que oui, c'est bon de savoir cela et se dire que oui j'y suis pour quelque chose, une goutte de bonheur. Prendre une douche douce à mon corps, m'enduire de crème ou d'huile selon mon humeur. Mettre les pieds sous la table, c'est comme ça le dimanche, apprécier, déguster le vin savoureux qui accompagne le repas. Débarrasser tranquillement, partir pour une sieste tellement tendre et réparatrice. Savourer encore cette chaleur sous les draps, regarder le réveil changer ses minutes, se décider à se lever : à 15, je me lève ! Se préparer un thé, faire un feu de cheminé, rester là à côté pour l'entendre crépiter et grossir à vue d'œil. Monter là-haut, travailler quelque peu, en attendant l'heure des webcams avec les enfants. Voir que la nuit est tombée depuis longtemps déjà lorsqu'on redescend, voir que le feu s'est un peu assoupi à son tour, tenter de le réveiller pour retrouver sa flamme. Traîner ainsi jusqu'au dîner en se disant que ce dimanche là était vraiment bon, qu'il a donné le meilleur de lui et que vraiment un dimanche pareil, on ne peut pas l'oublier.
Les participations précédentes :
1) Catcent , mon aminaute du Québec (voir ICI)
2) Pierre (voir ICI)