Les participations au Café Thé n° 180 - Drôle d'amphore...
Pour ce 180ème Café Thé,
je vous ai proposé de broder autour de cette photo (que je vous ai déjà montrée dans "Petite expérience avec l'intelligence artificielle"), prise
un matin de mars 2025 en allant me promener au bord du Bassin d'Arcachon.
J'y ai vu une sorte d'amphore, sur la vase, alors que Google lens m'a annoncé incon
grument que c'était une "tortue molle à épines".
Je vous ai invités à décrire ce que vous voyez, ou à nous raconter l'histoire de ce vase ou amphore, comment il a échoué là, en laissant parler votre imagination...
Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 mai 2025)
Vous êtes 6 à avoir participé (Jill Bill, Rose, Marie-Sylvie, Colette, Renée et Livia)
et je vous en remercie.
Bravo à tous et toutes !
Voici les 6 participations :
"Romaine et l'amphore" de Jill Bill du blog "Melting-pot" :
Demandez à l'intelligence artificielle
Qu'est-ce donc....... ??
Mais, une tortue molle à épines
Ca se voit, non... !?
Bref, alors voici, il était une fois....
Romaine sur sa tête avait une amphore
Qu'elle a'lait à grands pas et court vêtue
Vendre à la ville voisine...
Avec l'argent gagné
Elle se mit à rêver en chemin......
Sautillant haut et fort comme un cabri !!
Cent oeufs me feront cent poulets
Qui me feront un cochon
Qui me fera vache d'un veau... mais ;
L'amphore tomba, patatras, ouille, dans la vase !
Sa fortune ainsi répandue...
Adieu couvée, poulets, cochon, veau, vache...
Adieu, château en Espagne !!
Moralité :
Ne soit pas un lièvre fougueux
Mais bien la tortue pondérée de la fable.......
"L'amphore" de Rose du blog : "Golondrina63" :
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"Le cri de la mer" de Marie-Syvie du blog
Elle vomit nos erreurs, la mer en colère,
Des fragments de vies, des débris amers.
Elle vomit nos échecs, notre lourd passé,
Un cri dans les vagues qu'on ne peut ignorer.
Sur le sable doré, des ombres s'allongent,
Des reliques étranges qu'un cœur étrangle.
Bouteilles, filets et plastiques sans âmes,
Échos déchirants d'un monde en flammes.
Elle vomit nos erreurs, la mer en colère,
Des fragments de vies, des débris amers.
Elle vomit nos échecs, notre lourd passé,
Un cri dans les vagues qu'on ne peut ignorer.
La mer, mémoire d'un temps oublié,
Rappelle à nos cœurs ce qu'on a jeté.
Dans ses bras salés, elle porte nos chaînes,
Mais pleure en silence, noyée de peine.
Elle vomit nos erreurs, la mer en colère,
Des fragments de vies, des débris amers.
Elle vomit nos échecs, notre lourd passé,
Un cri dans les vagues qu'on ne peut ignorer.
Et si demain, son cri devient murmure,
Serons-nous sourds face à son armure ?
Ou bien, enfin, unis sous le ciel,
Rendrons-nous sa toile, pure et éternelle ?
Elle vomit nos erreurs, la mer en colère,
Des fragments de vies, des débris amers.
Elle vomit nos échecs, notre lourd passé,
Un cri dans les vagues qu'on ne peut ignorer.
"L'imagination n'a pas de limites" de Colette du blog :
"L'amphore" de Livia du blog : "Livia augustae" :
La mer s'en est allée au loin découvrant ses fonds, sur la vase poussent de nombreuse plantes qui respirent à chaque marée, tandis qu'une odeur iodée, un peu putride monte de cette vase chauffée par le soleil de printemps.
En balade sur la côte, je découvre posée sur la vase une amphore, qui ressemble diablement à une amphore romaine, à celles que j'ai vues dans les livres ou au musée.
Car les romains ont sillonné les mers allant porter la civilisation aux nations qui vivaient alors en barbares dans le monde connu d'alors, quand la mer était mauvaise, elle envoyait parfois leurs navires par le fond et tandis que les hommes se débattaient pour essayer de survivre en s'accrochant aux décombres du navire, les amphores coulaient et allaient reposer sur le fond...
En découvrant cette amphore j'ai imaginé tout de suite les « navis oneraria »* les flancs pleins d'amphores faisant naufrage au large des côtes avec leur cargaison d'amphores pleines d'huile ou de vin...
Et pendant des siècles, le mouvement perpétuel des flots, en les roulant indéfiniment sur le sable, les a lissées et cassées tandis que leur contenu se répandait dans l'océan, je me demandae si le vin enivrait les poissons ???
Aujourd'hui, celle-là est arrivée jusque sur les bords de la plage et gît sur la vase parmi les algues et les coquillages, elle nous conte l'histoire de ces fameux navigateurs qui défiaient les mers et les océans, sur de lourds bateaux en bois qui ne marchaient qu'à la voile seulement.