Les participations au Café Thé n° 174 - Baladavélo...
Pour ce 174ème Café Thé,
je vous ai proposé de broder autour de cette photo, prise en septembre, lors d'une balade en vélo :
Vous pouviez nous raconter ce que vous inspire cette photo, ou nous relater une
balade en vélo qui vous a marqué(e).
Laissez parler votre imagination...
Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 novembre 2024)
Vous êtes 7 à avoir participé (Jill Bill, Régis, Jean-Luc, Colette, Livia, KTI de passage et Rose)
et je vous en remercie.
Bravo à tous et toutes !
Voici les 6 premières participations. Demain je publierai celle de Rose.
"Hallucination" de Jill Bill du blog "Melting-pot" :
Les aliens débarquent
Vincent les a vu aussi...... !!!!
Quoi !?
Oui, et Louis le gendarme, pareil !!
Quoi !?
Il sont terrifiants, jusque dans leur ombre chinoise...
Quoi !?
Toi, tu avais encore bu hein.... le Bombé !
Alors, les idées claires.......... !!
Les aliens débarquent m'sieur Bourret
Vous y croyez-vous, hein m'sieur Bourret...
D'mandez au Glaude...
Certes, mais j'veux voir Vincent et Louis !
Encore une histoire à te rouler dans la farine...
Ce n'était que la Denrée
Qui allait au marché vendre ses choux !!!
Ah quand le soleil tape fort aussi, dans le midi...
"La balade féerique à vélo" de Régis du blog : "Au plaisir secret" :
Les feuilles d'or et de pourpre, par le vent caressées,
chantent une mélodie douce, une symphonie enchantée.
Sur le sentier sinueux, je m’élançai avec grâce,
Chaque coup de pédale, une danse, une trace.
Les arbres murmuraient des secrets anciens,
Et moi, curieux, je les écoutais bien.
Un écureuil espiègle, sur une branche perchée,
me fit un clin d’œil, comme pour me charmer
“Bonjour, cher ami, où vas-tu si pressé ?
” Je souris et répondis : “Vers l'inconnu, vers l'été !”
Le chemin serpentait, mystérieux et sauvage,
Et moi, sur mon vélo, je vivais un mirage.
Un héron majestueux, d'un vol lent et serein,
me guida vers un lac, un miroir cristallin.
Là, un lapin farceur, caché dans les buissons,
bondit devant moi, provoquant mon frisson.
“Ne t'inquiète pas, petit lapin malin,
Mais le plus drôle, c'était ce vieux pont de bois,
qui grinçait sous mes roues, comme un vieux chat.
Chaque coup de pédale, une note de musique,
Un concert improvisé, un moment magique.
Je continuai ma route, le cœur léger et joyeux,
riant des petites choses, des instants précieux.
Un papillon doré, dansait autour de moi,
comme un guide enchanté, un éclat de joie.
En rentrant chez moi, sous le ciel étoilé,
je repensais à cette balade, à ces moments partagés.
Et je me dis, avec un sourire malicieux,
que la vie est belle, quand on la vit à deux roues.
"Baladavélo" de Jean-Luc du blog : "LindeparSylvieJL2" :
Avant il y avait « Marche à l’ombre », maintenant il y a l’ombre de Brigitte avec son « marche avec son Baladavélo »
"De l'ombre de la lumière" de Colette du blog : "En toute simplicité" :
"Je déteste le vélo" de Livia du blog : "Livia augustae" :
J'ai horreur du vélo, car lorsque j'étais gamine, quand nous allions en vacances chez mes grands-parents, nous avions la permission de faire du vélo, autour de la maison, avec cependant l'interdiction formelle de sortir de la propriété !
Mais j'étais une petite fille indisciplinée et désobéissante. Je trouvais sans doute, que « l'on empiétait sur ma liberté », ma liberté d'aller où je voulais et de faire ce que je voulais selon mon bon plaisir, puisque j'étais en vacances !
J'allais dans le garage et attrapais le vélo de mon frère que j'empruntais – à l'insu de son plein gré – je n'ai pas utilisé le petit vélo que je partageais avec ma jeune sœur pour pédaler autour de la maison, je voulais ce grand vélo, qui faisait à mon avis du moins beaucoup plus sérieux... je tenais le vélo fermement par le guidon et roulais doucement sur le gazon, nos ombres à tous deux s'allongeaient sur le sol sous les rayons naissant du soleil... alors j'ai eu envie une envie folle d'enfourcher ce vélo pour une aller faire la balade défendue, hors les murs...
Je pris donc le vélo de mon frère et comme tout les adultes vaquaient à leurs occupations matinales, et certains dormaient encore, je décidais de franchir la petite porte de côté en catimini et me lancer sur la route pour faire le tour et entrer par le grand portail. Cette route, heureusement, à l'époque n'était guère fréquentée et je ne comprenais pas pourquoi, on nous l'interdisait, cependant c'était une route en pente assez prononcée et je compris très vite pourquoi je ne devais pas m'y rendre.
Comme je m'élançais sur la route et descendais la pente à vive allure, un horrible chien bâtard, sorti de je ne sais d'où, se mit à courir après mon vélo en aboyant avec force et férocité. Perturbée, et je dois l'avouer très apeurée, j'oubliais de freiner pour tourner et comme au bout il y avait une énorme flaque de boue spongieuse, je tombais là-dedans sans élégance. Plouf ! sous les rires goguenards des gens attablés sous l'auvent du petit Lolo du coin, en train de siroter leur petit rhum du matin.
Mme X, la tenancière de ce Lolo, qui connaissait ma famille - cette dernière lui achetait moult provisions de bouche - car outre ce « bar », elle vendait aussi du riz, des pois, de la morue, etc... vint à mon secours car je n'osais sortir de mon marécage, le chien se tenait en dehors de la flaque, babines retroussées aboyant et grognant à chacun de mes mouvements, prêt à me sauter dessus. Cette Dame, fit taire les quolibets des gens de son bar, fit partir le chien à coup de bâton et m'aida à me relever, dégoulinante de boue rouge, (la terre là-bas est très argileuse), mes genoux saignaient, ainsi que ma tête, car en tombant j'avais heurté une grosse pierre au milieu de la flaque, et pour couronner le tout, la roue du vélo était complètement tordue... J'allais donc entendre parler du pays par mes parents, mais aussi par ce frère qui je le savais, allait être furieux contre moi...
Mme X me ramena donc à la maison pleine de sang et de boue en traînant le vélo accidenté, je boitillais, essayant de me cacher le plus possible derrière son opulente personne.
Je fus accueillie, comme je le craignais par une algarade bien sentie. Et sans prendre de gants, ma « Mabo » (nounou en Guadeloupe), me déshabilla, et me fourra sous le jet froid de la douche, je hurlais comme une damnée, car je fus savonnée et séchée (étrillée est le mot qui conviendrait le mieux) sans ménagement.
Après cette vigoureuse toilette, maman entrepris de désinfecter les multiples bobos que je présentais, aux genoux, aux coudes et à la tête qui continuaient à saigner, elle me disait aussi qu'avec tous ces bobos sur le visage, j'allais être défigurée à vie.. ce qui me terrifiais car mon visage était tuméfié par la chute et tout gonflé.
J'endurai après cela les vociférations de mon frère, que maman n'essayait même pas de calmer, j'avais désobéi et j'étais punie ! Un point c'est tout !
En effet, cette journée me marqua presque au fer rouge, javais mal à la tête et à tous les autres bobos, mais personne ne me consola, j'ai été durant quelques jours « persona non grata à la maison », car je crois que maman avait eu très peur quand elle m'a découverte la tête ensanglantée.
Après cette aventure vélocipède, qui m'a profondément marquée, je n'ai plus jamais enfourché un vélo et... jusqu'à aujourd'hui, je déteste le vélo
"Trois souvenirs de vélo" de "KTI de passage" :
Le 1er avec une copine en descendant une petite pente du village :
elle a dérapé sur du gravier fraîchement posé on est retourné chez nous et maman a soigné son genou
et la maman a offert des pralinés que je te dis pas j'y pense encore
Le 2ème : et pour moi la première j'aimais les cheveux longs à l'époque les chignons je vois une dame
dans une rue pentue avec courbe évidemment je me retourne et fonce droit dans un mur de briques
les gens m'ont fait entrer j'étais petite, ils avaient une bassine jaune dans la cour avec de l'eau leur fille
me fait tremper les mains et l'eau est évidemment devenue rouge elle me dit que j'ai perdu tout ce sang la mère l'a grondé et elle a dû me ramener
Et la dernière tu vas rire je roule chemin champs très très pentu et usé par les tracteurs qui passaient
je vois un lapin mort écrasé je panique freine avec frein arrière et dans le décor
voilà de quoi sourire