Les participations au Café Thé n° 171 - Souvenirs de vacances...
Pour ce 171ème Café Thé, je ai vous proposé de nous raconter un joli souvenir de vacances, dans votre enfance, ou plus récent, en couple, en famille ou entre amis...
Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 août 2024).
Amusez vous bien !
Logo créé par Renée du blog "Envie de"
Vous êtes 6 à avoir participé (Jill Bill, Sylvie, Rose, Livia, Colette et Andrée)
et je vous en remercie.
Bravo à tous et toutes !
"Vevey, un jour..." de Jill Bill du blog "Melting-pot" :
Mai 2023
Nous partîmes à trois
Fils et nièce
Vers la Suisse
Avec pour but un musée
Qui me tenait à coeur
Celui de Charlie Chaplin,,,
Montreux pour base
Vevey comme suite,,,
Un signe de croix sur sa tombe
Sans pierre tombale
Juste un parterre de bégonias rouges
Emotion et recueillement,,,
Puis direction son manoir, grand domaine,
Avec aux alentours son musée,,,
Superbement conçu
On pénètre le monde de Chaplin
De pièce en pièce
La vie de l'artiste défile, dans son époque...
Visite du manoir, son mobilier, sa vie de famille
Nous ferons une longue pause au jardin
Que dis-je, un parc avec pour horizon
La montagne suisse...
La boutique souvenir nous invite
Comment ne pas en ramener dans la valise...
On ne quitte pas Charlie sans une émotion au coeur,
Au retour halte sur la tombe du Général De Gaulle
Le fils, la nièce et moi
Un trio qui fit un beau voyage
Heureux tels des Ulysse... merci la vie,,,
"Jalil" de Sylvie du blog : "Littérature passion" :
J’avais vingt sept ans. Jalil et moi correspondions, il me parlait du Maroc, moi de la France
En été, il m’invita chez lui à Marrakech. Dans son magnifique riad, écrin d’un patio enchanteur, je me sentis telle la reine de Saba. Ce lieu merveilleux fut le théâtre de mes plus belles vacances.
Les visites de Fez et ses fortifications, Essaouira et ses plages, Tanger et ses médinas et, naturellement, Marrakech et ses souks m’éblouirent.
Avec gourmandise, je découvris la cuisine marocaine riche, colorée, parfumée, épicée.
Cet amour de vacances est resté un doux souvenir pour chacun.
"Adolescence dorée" de Rose du blog : "Golondrina63" :
Jours d'insouciance,
Vacances loin de ma maison
Loin de mes parents
Douceur immense
Je partais en train
Je montais vers le Nord
Chez mon frère, dans sa maison verticale
Etrange pour moi de prendre l'ascenseur
Moments précieux, souvenirs chéris.
Le vent sur la plage, le sable fin
Le rire des enfants
Que de joie en partage
Parties de cache-cache dans le quartier
Les longues promenades du côté de Licques
Les bonnes crêpes et le bon cidre
Les bêtises aussi
Les jeux au bord de la mer
Malo-les-Bains
Courir sans fin
La mer en fond, horizon lointain
J'étais déjà une grande rêveuse
Le marché en ville, trésor vivant,
Les étals colorés, parfums de poissons flottant
Aux yeux globuleux exorbitants
Les soirées douces, étoiles en fête
À la fenêtre de ma chambre au huitième étage
À la lueur des lumières de la ville
Je me racontais des histoires secrètes
Des souvenirs gravés dans mon cœur
Vacances d'enfance, trésor de bonheur pour la petite auvergnate
Aujourd'hui encore, je me souviens
De ces moments tendres, ces matins sereins.
Chez mon frère, dans le Nord enchanté
Tous les étés
Des vacances chez mon grand frère en moi pour l' éternité.
"Bal annulé" de Livia du blog : "Livia augustae"
Dans mes années d'adolescence, nous allions tout les ans à la Prise-d'eau (Guadeloupe), chez mes grands parents passer l'été, Pointe-à-Pitre étant une véritable étuve durant ces mois là – ce sont des mois à haute tension, car ce sont les mois durant lesquels les cyclones nous arrivent là-bas – une année en août nous avions obtenu mes sœurs et moi, la permission des parents d'organiser une Surprise Partie – comme l'on disait en ce temps là.
Nous avons donc préparé la liste des invités, avec beaucoup de difficultés car si les invités de l'une ne plaisaient pas à l'autre, cela provoquait des petits énervements entre nous.
Finalement nous avons pu finaliser cette liste, chacune mettant de l'eau dans son vin en acceptant les préférences des autres.
Nous l'avons soumise aux parents, qui eux, ont rayé certains noms de ladite liste, sans qu'aucune de nous trois n'ait son mot à dire, nous pouvions alors commencer les préparatifs : écrire les invitations, prévoir le buffet et les boissons (sans alcool cela va s'en dire), puis...retour devant les parents afin d'obtenir leur quitus pour ces petites agapes.
Chacune a donc distribuer les invitations à « ses invités », et puis nous avons pensé les décores du salon et de la galerie (terrasse aux Antilles) pour cette merveilleuse soirée en perspective, nous étions toutes excitées et le chien de l'époque (c'était notre Pacha), très excité lui aussi, nous suivait partout, il semblait avoir un avis sur les dispositions à prendre, afin de participer lui aussi au bal, nous le trouvions dans nos pieds partout où nous allions – alors qu'il savait pertinemment que cela lui était interdit, il en profitait pour grimper sur le canapé – et courait partout en poussant de petits abois qui ressemblaient à de petits rires...
A l'approche du grand jour nous étions de plus en plus excitées et nous rêvions de cette belle soirée sur les ailes de la danse...
Car, comme le dit Bernard Le Bouyer de Fontenelle : « Le grand obstacle au bonheur, c'est de s'attendre à un trop grand bonheur. »
Mais... comme je vous le disais c'était la période des cyclones... Et patatras plus de bal !
Car la veille du grand soir, on nous annonça qu'un cyclone fonçait droit sur l'île, nous étions toutes les trois catastrophées – mais dans l'insouciance ou plutôt l'inconscience de la jeunesse, nous espérions qu'Eole irait saccager une autre île que la nôtre pour nous permettre de danser... – cependant le lendemain, dès le matin, le vent commença à souffler et ce fut le branle bas de combat habituel.
Papa et les frères aînés clouèrent des planches sur les portes et fenêtres en espérant que ces planches clouées empêcheraient le vent de s'introduire chez nous pour tout casser comme il sait si bien le faire lorsqu'il est en colère.
Vers midi, terminé les alizées caressants, tout valsait au dehors, on voyait passer des tôles chiffonnées comme des feuilles de papier, des tas de branches cassées et des feuilles en grande quantité arrachées aux arbres, il y avait même des oiseaux arrachés de leurs nids qui étaient emportés et tourbillonnaient eux aussi sous la poigne d'Eole furibond.
Nous n'avions plus du tout envie de danser, les belles robes resteraient dans l'armoire cette année... car après un cyclone il faut tout reconstruire !
"Souvenir de mon enfance" de Colette du blog : "En toute simplicité" :
"Souvenir d'été" d'Andrée du blog : "Petites graines" :