Un très très gros coup de coeur pour : "La promesse du cerf-volant" d'Isabelle Dornic...
Je vous ai raconté, il y a quelques jours, ma belle rencontre avec un livre déposé sur une étagère de la "bibliothèque solidaire" installée au rez de chaussée du centre commercial "Portes du Bassin", sur le principe des boites à livres.
Ce livre avait été déposé par son auteur qui souhaite le faire voyager et avait écrit une dédicace en ce sens.
Informations pratiques : Paru en mai 2024. 590 pages. Disponible sur Amazon en cliquant ICI. 1er roman d'Isabelle Dornic, Franco-Canadienne, enseignant et vivant au Québec.
La 4ème de couverture :
“La promesse du cerf-volant” est une histoire poignante qui tisse les fils délicats de l’amour, des rêves brisés et des promesses tenues. Au cœur de ce récit, Thomas Costa, 15 ans, lutte contre la mucoviscidose avec bravoure en cultivant son credo « Vis, simplement. Sois heureux, maintenant », qui résonne comme un défi à la fatalité. A ses côtés, toute sa famille respire à son rythme. Malgré les épreuves, l’espoir demeure, porté par les rêves et les promesses murmurées dans l’intimité des moments partagés. Mais Romain, le père de Thomas, se débat avec ses propres démons, au point de s’accrocher à un rêve qui pourrait entrainer toute la famille à sa perte.
Entre les crises de toux de Thomas et les aspirations de leurs vies tumultueuses et passionnées, chaque membre de la famille Costa incarne une facette de la résilience. Ce roman est un hommage vibrant aux instants volés à la maladie, à l’amour inconditionnel et à la force des liens familiaux qui nous poussent à affronter nos plus grandes peurs pour ceux que l’on aime.
Ce roman est un hommage vibrant aux instants volés à la maladie, à l’amour inconditionnel et à la force des liens familiaux qui nous poussent à affronter nos plus grandes peurs pour ceux que l’on aime.
Mon ressenti :
Le héros de ce roman est un jeune homme de 15 ans, Thomas Costa, atteint de mucoviscidose et luttant courageusement contre la maladie, la toux qui le fait souffrir.
Il est soutenu par presque toute sa famille : sa mère, Claire, urgentiste ; Matteo, son frère et complice, 13 ans ; Jean, son grand-père, pédiatre, qui assure sa kiné respiratoire chaque jour. Il y a aussi Julie, sa tante institutrice, Alaska, son chien, une boule de laine, affectueuse et attentive à tous, Orage, le cheval de Jean, Maxime, l'ami de Julie, pâtissier-musicien, et Sara, surfeuse de 15 ans.
Son père, Romain, passionné de voitures, dépressif depuis la mort de Marie, sa mère, a plus de mal à le soutenir, mais sera présent et réactif aux bons moments.
Je me suis attachée très vite à cette famille Costa, surtout au jeune Tom, bienveillant, décidé à profiter de la vie, porté par ses rêves et soutenu par ses proches. J'ai ri par moments, tremblé à d'autres, pleuré un peu, ouvert les bras à Matteo, chasseur de vent, aussi créatif et dynamique que tendre.
Malgré le sujet de la maladie abordé avec beaucoup de réalisme, ce livre n'est pas triste. La force des liens familiaux, de l'entourage, la créativité des uns et des autres, permettent à Tom de vivre des instants de bonheur.
J'ai aimé l'écriture poétique de l'auteur et j'ai découvert ce qu'est un inukshuk, un soutien pour les autres. Les membres de la Famille Costa le sont tous les uns pour les autres.
Je me suis découvert plusieurs points communs avec la famille Costa et l'auteur.
- Marie, la grand-mère décédée, collectionnait les exemplaires de "To kill a mockingbird" dans différentes langues. "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" d'Harper Lee est l'un de mes livres préférés. et j'ai fait voyager ce roman d'Harper Lee parmi les lecteurs de ce blog, le transformant en livre voyageur. Il a parcouru 36 000 kms en 5 ans, et a été lu par 25 personnes.
- Claire propose à Tom d'envoyer son rêve à l'Association "Rêves" qui réalise les rêves d'enfants malades. J'ai contribué aux 4 derniers des 7 Anthologies impulsées et orchestrées par Quichottine, de la bibliothèque de Quichottine, en auto-édition, dont l'intégralité des bénéfices a été versé à l'association "Rêves", pour réaliser le rêve d'enfants et adolescents gravement malades. Les 7 recueils, de 2011 à 2021 :
- L'atelier de Mijoty
- La boite à rêves
- La marguerite des possibles
- Le mariage
- Voyages
- Les métiers improbables
- Horizons
- Je suis tombée sous le charme du Québec et de Québec (la ville) en 2016.
Quelques extraits :
- Un inukshuk, c'est celui qui aide. C'est le messager qui prévient. C'est le témoin de son environnement et de tour ce qui s'y passe. C'est celui qui soutient et sur lequel on peut toujours compter.
- Je veux que tu sois mon grain de sable, aujourd'hui et pour toujours...parce que les grains de sable, pour chanter, il faut qu'ils soient deux.
- Et elle se souvenait du sourire de sa mère lorsqu'elle avait rouvert les yeux. Un sourire aux pouvoirs magiques, qui réchauffait le corps et le coeur, comme le chocolat chaud.
- Et son grand-père ressemblait toujours à un bonhomme patate. Toujours ces deux yeux pas tout à fait de la même taille ni tout à fait au même niveau. Toujours cette courbe du nez qui dérivait vers la droite. Toujours cette bouche déséquilibrée qui dgringolait d'un côté mais pas de l'autre. Toujours cette petite cicatrice sur le menton. Toujours ce profil droit gentil et doux que le hasard, organisant les choses à la perfection, lui ofrait aujourd'hui. Et toujours ces iris bleu-vert dont il était enfin parvenu à saisir la malice.
Merci à Isabelle Dornic pour cette belle rencontre !
Je ne sais pas encore comment je vais favoriser le voyage de ce livre mais ce ne sera pas par la Poste,