Les participations au Café Thé n° 149 - Votre meilleur(e) ami(e)...
Pour ce 149ème Café Thé, je vous ai proposé de nous brosser le portrait de votre meilleur(e) ami(e), humain ou animal, véritable ou virtuel, vivant ou décédé.
Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 octobre 2022).
Logo créé par Renée du blog "Envie de"
Vous êtes 4 à avoir participé (Jill Bill, Rose, Vagamonde et Livia).
et je vous en remercie.
Bravo à tous !
Voici les 4 participations.
"Oudini" de Jill Bill du blog "Melting-pot" :
Mon meilleur ami, entre autre,
Est tout petit
Je l'ai prénommé Oudini
Tant il aime faire de galeries
Pour s'évader
De sa cage dorée...
C'est un hamster russe
A dos rayé et robe grise à poil ras,
C'est un rongeur omnivore
Elevé aux graines, vers de farine
Légumes, fruits, végétaux...
S'il est docile, il ne faut point l'embêter
Dans son sommeil
Au risque d'être mordu... !
Un coup d'coeur de l'hiver dernier...
Farouche au début je l'ai apprivoisé depuis
Manipulé
Il répond à son prénom,
Certes je sais son existence de courte durée
Mais ce petit être a pris place dans ma vie, aussi...
Oudini Oudini Oudini !
Ah quel cirque dans ton cabanon,
Comme tous les matins, allons bon,
Il me faut refaire ton lit...
Qu'importe, c'est l'heure des retrouvailles
Et du jeu dans la paume de ma main...
"Ma meilleure amie" de Rose du blog : "Golondrina63" :
Ma meilleurs amie
"Des copines..." de Vagamonde du blog : "Vagamonde bis" :
De déceptions en déceptions tout au long de ma vie, aujourd'hui, je peux affirmer que je n'ai pas d'amis(ies) !
"Pacha" de Livia du blog : "Livia augustae"
Durant mon adolescence, nous avions un toutou nommé Pacha, qui a fait parti de ma vie durant une quinzaine d'années, un grand rouquin au museau noir, très joueur, bon nageur et bêtisard à souhait .
Pendant les vacances d'été, il nous accompagnait partout, il adorait nager avec nous dans la Grande Rivière de Prise-d'Eau, il plongeait à notre suite et barbotait avec plaisir, quand nous revenions de nos ébats aquatiques, nous ne parlions pas en remontant et en ahanant le « morne » (petite colline), sous le soleil qui tapait dur à midi.
Dès que nous arrivions à la maison, il allait se coucher avec un gros soupir dans un coin de galerie (sorte de terrasse couverte, qui faisait le tour de la maison ) pour faire un somme et pour se reposer de ses plongeons et de sa natation et intensive.
Souvent avec deux de mes frères et ma jeune sœur nous partions – battre la campagne, comme aimait à le dire notre vieille nounou – en quête de goyaves, mangues ou icaques (petits fruits sauvages de couleur rose et blanche que nous grignotions volontiers, accompagné bien sûr par Pacha qui ne loupait jamais une sortie, il essayait chaque fois de goûter aux fruits, mais il n'a jamais réussi à les avaler.
De ses errances dans la campagne nous revenions très sales, les vêtements pleins de la terre rouge de Prise-d'Eau, de jus de fruits, et... parfois déchirés par une branche épineuse, ce qui provoquait à tout les coups l'ire de maman qui nous passait un gros savon... car tous ces ingrédients tâchaient les vêtements, il fallait donc nous baigner et nous changer, Pacha lui aussi avait son poil maculé, mais lui, chanceux... n'avait pas droit au savon.
Il essayait toujours de monter sur la balançoire quand il me voyait me balancer, bien entendu, il n'a jamais réussi cette exploit tout seul, une ou deux fois, je l'ai pris sur mes genoux, il n'a pas trop aimé et est redescendu très vite, car il avait peur de tomber.
Les jours d'orage, dont il avait une peur bleue, il grimpait ventre à terre à l'étage et se blottissait sous un lit dont personne n'a jamais réussit à l'extraire jusqu'au lendemain.
Il aimait tant les balades en auto, qu'il était toujours le premier à monter à bord, mais parfois il n'était prévu de l'emmener avec nous et papa avait toute les peines du monde à l'en faire descendre, tandis que la famille patientait...
Ce chien est resté dans ma mémoire, car c'était un merveilleux compagnon de jeux, c'était en plus un vrai clown, quand il entendait nos rires, il mettait sa patte sur son museau en baissant la tête et nous avions l'impression qu'il riait aussi.
Malheureusement les toutous ne sont pas éternels, durant sa courte vie, il nous a remplit de joie et nous avons tous eu beaucoup de chagrin quand il est tombé malade et qu'il a fallut le faire piquer par le vétérinaire.