Les participations au Café Thé n° 42 - Au bal de la galette !
Pour ce 142ème Café Thé, je vous ai proposé :
de choisir un des personnages de ce tableau d'Auguste Renoir et de nous raconter son histoire ou de nous décrire ses émotions au cours de ce bal de la galette,
ou encore d'exprimer vos propres sentiments à la vue de ce tableau :
Brodez autour de ce tableau...
Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 mars 2022)
Vous êtes 8 à avoir participé (Jill Bill, Rose, Lucky, Rosy, Christelle, Jean-Luc, Colette et Livia).
et je vous en remercie.
Bravo à tous !
Voici les 8 participations :
"Ta mère" de Jill Bill du blog "Melting-pot" :
Ta mère parlemente
Ne veut pas voir Zoë, ta jumelle, faire tapisserie
Elle va encore la jeter dans des bras inconnus...
A force de vouloir la marier père,
Elle y arrivera !!
Il a tout l'air d'un beau parti, cependant...
Un col blanc,
Un clerc de notaire, ou quelque chose du genre...
Ta mère parlemente, encore et encore,
Il finira par se sentir obligé, le pauvre !!
Tu connais mère, père,
C'est ainsi qu'elle maria Victor, notre aîné
Avec la fille du docteur Jivago !
Je tiens, moi, à ma Liberté de choisir,
Même un p'tit sans grade,
Je lui tiendrai tête père
Et épouserai l'homme de mon bon plaisir !
Cependant, à dire vrai, il est beau gosse,
Zoë a de la chance, j'ai connu pire père
Le neu-neu de Maître Ruban...
"Le beau tout Paris" de Rose du blog : "Golondrina 63" :
Le beau tout Paris
Les belles demoiselles
Tirées à quatre épingles
Tailles rétrécies à en perdre haleine
Y aura-t-il une place pour la galette
Mais quelques faux culs pour
La prestance
Ambiance guindée
Hommes chapeautés
Regardez ce couple qui
Se donne en spectacle
Lui droit comme un I
Vérifiant que le monde n'a d'yeux
Que pour lui
La frivole qu'il tient en mains
Un peu trop penchée sur
Ce porte costume endimanché
Elle a un air angélique
A-t-elle tiré le gros lot d'un jour?
"Le mec au chapeau" de Lucky du blog "Le blog de Lucky ozz" :
Le Moulin de la Galette, tableau peint par Renoir en 1876
Pour oublier la guerre de 1970, le peuple de Paris recommence à s’amuser. Le Moulin de la Galette, célèbre guinguette/bal musette, a rouvert ses portes sur la Butte Montmartre.
Il est surtout fréquenté par les Montmartrois qui ont l’habitude de venir guincher pendant la fin de semaine pour retrouver des amis ou faire de nouvelles rencontres. C’est bien connu de tous temps le bal est le lieu parfait où les messieurs courtisent les dames.
Des couples dansent d’un air sérieux, d’autres sourient béatement. Certains cavaliers en profitent pour enlacer leurs partenaires et essaient de les embrasser.
L’ambiance et joyeuse. Le vin faisant son effet beaucoup sont euphoriques. Des personnes attablées rient à haute voix.
Au premier plan : 3 personnes. Debout, c’est Louise. Elle discute avec un homme assis de dos sur une chaise. Elle a posé sa main sur l’épaule de sa sœur cadette Marguerite, comme pour la consoler. Celle-ci assise sur un banc ne prête pas attention à la conversation. La fête ne l’intéresse pas. Son regard se porte sur l’entrée de la guinguette. Elle se demande si Lucien, son fiancé avec lequel elle s’est fâchée, va venir la rejoindre ou bien s’il ne veut plus la voir.
Cause de la dispute : elle n’a pas supporté qu’il invite une femme à danser le samedi précédent avant qu’elle n’arrive. Elle lui a fait une crise de jalousie. Il lui a dit qu’ils n’étaient pas mariés et qu’il était libre d’inviter qui il voulait.
Pensive, elle réfléchit si Lucien sera un mari fidèle, quand il apparaît et lui tend main pour l’inviter à danser.
"L'écrin" de Jean-Luc du blog "Les voyages de Sylvie
et Jean-Luc" :
Un beau tableau, heureusement que tu nous dis le nom, car j’ai cherché partout, et bien je n’ai pas vu de galettes et encore moins de fèves, à moins que j’aille au musée d’Orsay pour vérifier de plus près, ici avec ta photo prise dans l’ex base de sous marins (il me semble), il est beaucoup plus coloré
"Moments colorés" de Colette du blog :
De ces moments colorés :
acacia, mimosa ou mulga ;
source d’un miel à la couleur tendre.
Reflet éblouissant de ce feuillage,
que l’on soit à danser ou à parler.
.
Non sur une chaise-longue mais carrée,
autour d’une table avec des ami(e)s.
Au soleil ardent, que c’est bon ainsi !
.
Notes des oiseaux, de la musique ;
rue pleine de joie, de confidences.
La pluie, l’on ne souhaite en arrosoir,
dans ce décor charmant et de gloire ;
de ces moments colorés.
"Une soirée ratée" de Livia du blog : "Livia augustae"
Assis sur la terrasse du Moulin, j'attendais lulu, mais voilà quelle arriva avec Nini, une de ses amie, une amie jolie comme un cœur qui me plut aussitôt.
Je leur ai offert à toute les deux une menthe à l'eau et nous bavardions gentiment en sirotant nos verres, j'avoue que j'étais aux anges et je comptais l'inviter à danser et surtout ne plus la lâcher de la soirée.
Las ! un freluquet vint vers notre table et me demanda la permission de l'inviter pour cette danse, sans attendre ma réponse, elle se leva lui sourit et lui dit qu'elle était ravie de lui accorder cette danse, parce qu'elle était seule à décider avec qui elle voulait danser et que je n'avais pas mon mot à dire.
Ulcéré, je ne dis rien me contentant de sourire pour cacher ma déception.
Je les regardais valser, le blondinet était bon danseur et elle le suivait avec grâce, j'oubliais complètement Lulu que j'avais pourtant dûment invitée, mais pourquoi diable avait-elle amené cette petite polissonne qui tourbillonnait dans les bras de son cavalier, un sourire béat sur les lèvres.
La pauvre Lulu, essayait en vain de me distraire et parlait de plein de petites choses futiles qui autrefois m'amusaient, mais ce soir elle m'énervait terriblement, je voulais juste être seul pour admirer tout à loisir Nini qui dansait encore et encore dans les bras de son blondinet …
Et brusquement je vis Lulu se lever et accepter l'invitation d'un garçon qu'elle semblait connaître et tandis qu'ils tournoyaient, elle riait aux éclats chaque fois qu'il se penchait vers elle en lui murmurant, j'en étais certain des mots doux.
Ce soir le bal du Moulin de la Galette était raté et ma soirée étant fichue, je terminais mon verre, ajustait mon veston et décidais de regagner mon appartement, longtemps le long des rues, les flonflons de la musique m'accompagnèrent comme si elle me faisait un pied de nez elle aussi !