Les participations au Café Thé n° 134 - Avez vous déjà rêvé de voler comme un oiseau ?
Pour ce 134ème Café Thé, je vous ai proposé de délirer autour de cette photo d'oiseaux en vol, sur le Bassin d'Arcachon,
de broder autour de cette photo, en nous racontant un rêve où vous vous êtes imaginé(e) en train de voler
ou bien un voyage en avion
ou un voyage tout court...
Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 juillet 2021)
Vous êtes 7 à avoir participé (Jill Bill, Jean-Luc, Rose, Renée, Cricket, Colette et Livia).
et je vous en remercie.
Bravo à tous et toutes !
Voici les 7 participations :
"Vol pour la mer" de Jill Bill du blog "Melting-pot" :
Au camping les flots bleus
Nous irons et ron et ron petit patapon
A vol d'oiseau
Dans quelques heures ma famille Aigrette y sera...
De la mare à la mer
Jolies colonies de vacances
Merci papa, merci maman...
Moi Garzette,
Dernière née je vole, en queue de file,
Je questionne ma mère
C'est encore loin la mer.... ?
Dès que nous croiserons les Mouette petite !
Puis, enfin...
Une Mouette, deux Mouette, trois Mouette,
Et les flots bleus !
Sur une piste de joncs
Je vais atterrir
Sous le regard attentif de mes parents...
De la mare à la mer
Changement de terre,
La famille Aigrette débarque
Loin de sa barque...
Au revoir les Grenouille,
Bonjour les Mouette pour voisins...
"Il était une fois" de Jean-Luc du blog "Les voyages de Sylvie
et Jean-Luc" :
Sinon plus sérieusement ceux qui volent, on voit la différence entre celui qui décolle, et celui qui va atterrir (à gauche), il a sorti son train d’atterrissage.
"Voyager" de Rose du blog : "Golondrina 63" :
Voyager
C'est d'abord dans ma tête
Tête bien pensante
Envie de bouger
Envie de voler
Ah si j'avais des ailes
Voir la vie évoluer autrement
Le voyage est à tous âges
Une évasion
Poser ses valises
Courir sur le sable fin
Se sentir libre
Rencontrer le monde
Ou tout simplement
Prendre par la main
Sa vie autrement
Et savoir se satisfaire
De son petit coin de paradis
Savoir diriger son navire
Vers d'autres rivages
Rivages immobiles
Voyager dans sa tête
C'est s'enrichir des photos, des histoires de nos grands voyageurs
Et pour cela souvent
Je voyage dans les livres
Savoir apprendre à se réinventer
Chaque jour pour avoir l'illusion de ce que nous sommes
Et non de ce que la société veut que l'on soit
"Voler oui mais dans un oiseau de fer" de Renée du blog : "Envie de" :
Voler oui mais dans un oiseau de fer.
21Hoo un soir de septembre 81 Athènes.
Nous partons pour l’aéroport anxieuses devant ce voyage qui nous attend. Voyage long courrier puisque nous embarquons pour l’Australie, Melbourne plus précisément pour 3 mois minimum. Le vol décolle comme prévu à 00H15. Nous admirons Athènes puis la Grèce qui s’éloigne par les hublots, c’est beau de survoler une ville la nuit.
Nous sommes placés en queue c’est un peu bruyant, mais l’atmosphère est détendue, festive même. On se parle d’un siège à l’autre on fait connaissance. Dès l’altitude de croisière atteinte, le repas nous est servi, après de la musique fuse, des rires éclatent, une bouteille de raki circule les crétois sont bien décidés à s’amuser. Ils nous servent un verre puis deux. Un homme se lève danse, nous tend la main et nous fait incite à danser avec lui. Ce que nous faisons, nous voilà en pleine fête à la queue de ce 747 a plus de 30.000 pieds (10 KM !
Les hôtesses nous laissent faire un moment puis viennent remettre de l’ordre, il est temps de dormir car le voyage est encore long.
Deux escales, une sans possibilité de sortir de l’avion (à Bahreïn sauf erreur) et une à Bangkok de 1H30 le lendemain (vers midi heure Grecque) Quels moments magique de voir le jour se lever, la nuit tomber puis le soleil revenir de si haut…Visitez aussi l'étage qui avait un bar.
Nous nous sommes enfin posés à 5H30 du matin à Melbourne.
Mes aïeux, quel voyage !
Rassurez-vous le retour (après 9 mois en définitive) ce fit dans le calme. Avion presque vide nous avons-donc, pu nous coucher sur les 6 sièges centraux et dormir, presque tout le long.
P.S le cliché n'est pas de ce voyage.
Ce voyage s'est fait avec mon amie pour un contrat en Australie
"La mouette" de Christelle du blog : "Chez Cricket" :
Ah si j’étais une mouette je pourrais planer haut dans le ciel pour admirer les paysages et me poser au faîtes des maisons pour tout observer.
La vie serait facile : je profiterai des courants d’air ascendants pour ne pas me fatiguer.
J’irai attraper au vol les poissons que les matelots rejettent en mer : un vrai régal et un super amusement.
Je me reposerai sur les plages de sable fin en bord de mer, seul ou avec quelques
congénères.
Je serais libre de voler où bon me semble : la belle vie !
"Aller-retour" de Colette du blog : "En toute simplicité" :
Aller-retour
Bleu bleu tout est bleu,
de beaux oiseaux blancs,
dans le ciel tout bleu.
Brume légère,
de la mer au ciel,
du ciel à la mer.
Parcours du voyage,
en aller-retour,
qu’à chacun son tour.
Becquée des parents,
d’leur faim assouvie ;
petits tout gentils.
Un rêve éveillé,
tout comme eux d’aller,
jusqu’à satiété.
À ceux qui ont faim,
donner sans compter,
puis recommencer.
Dans le ciel tout bleu,
d’ces beaux oiseaux blancs,
bleu, bleu, tout est bleu.
"Voler" de Livia du blog : "Livia augustae"
C'est un beau jour, un jour tout bleu, là-bas, de l'autre côté de l'eau, les maisons blanches émergent au travers d'une brume légère et aérienne tandis qu'au dessus de l'eau, les oiseaux en un gracieux ballet, s'élèvent et tournoient dans le ciel, ivres de bonheur au soleil retrouvé.
Assise sur le rivage, j'admire leurs belles arabesques en rêvant... j'ai en mon fort une grande envie de voler moi aussi. Ce serait merveilleux de pouvoir aller de ci de là, dans un frou-frou de plumes en me laissant porter par le vent... Mais hélas ! J'ai les pieds enfoncés dans le sable !
Là-haut le ballet continue, certains se posent parfois dans les grandes herbes pour rejoindre leur nid et donner la becquée à leur petits, car lors de leurs élégants plongeons, ils ressortent toujours, avec un petit poisson frétillant dans le bec.
Pour essayer de les imiter, les hommes ont inventé des machines, des ULM, comme on les appelle, mais bien que ces petits engins possèdent des ailes, et que l'on peut voler là-dessus, ils ont malheureusement aussi un moteur qui ronronne... le charme n'agit pas et le vol n'a pas la grâce des oiseaux que j'admire en ce moment !
Icare fut le seul homme à voler avec des ailes en plumes, mais il mourut en retombant sur terre, les ailes brûlées par le soleil !