Les participations au Café Thé n° 125 - Un livre qui vous a fait rêver lorsque vous étiez enfant...
Pour ce 125ème Café Thé, je vous ai proposé de nous parler d'un livre qui vous a marqué(e) lorsque vous étiez enfant : bande dessinée, magazine ou roman, parce qu'il vous a fait rêver ou par les circonstances qui l'ont mis entre vos mains,
de nous présenter ce livre et de nous raconter comment il vous a marqué(e).
Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 octobre 2020)
Vous êtes 6 à avoir participé (Jill Bill, Corinne, Rose, Jean-Luc,
Chantal et Renée)
et je vous en remercie.
Bravo à tous et toutes !
Voici les 6 participations :
"Robinson Crusoë" de Jill Bill du blog "Melting-pot" :
Un livre qui m'a marqué enfant...
Oui, reçu dans le cadre d'un congé forcé,
Une varicelle ou une rougeole...
J'en avais pour ainsi dire jamais
Tout comme les jouets d'ailleurs...
Mais en revenant de son marché
Ma mère avait eu pitié de moi, faut croire,
De la longueur du jour au lit...
Elle entra chez notre imprimeur !
Un livre illustré, Robinson Crusoé,
Une île déserte, un homme échoué là
Durant 28 années... !
(Et moi échouée à la chambre pour une dizaine,
Pas de quoi me plaindre... !)
Je le suivais page après page, ce naufragé, roux et grand...
Il fabriqua de tout pour survivre,
La compagnie des hommes lui manquait cependant !
(Moi c'était celle des amies de classe...)
Périodiquement des cannibales y débarquaient
Pour sacrifier et manger leurs prisonniers !!
L'illustration de la chose me scotchait... un bon moment...
Un grand feu, des restes humains après repas,
Quelle étrange coutume, abominable !
Robinson pris sous son aile un de ces pauvres bougres, évadé,
Le nomma Vendredi et en fit son compère sur l'île...
Un beau jour, enfin, il retrouva l'Angleterre,
Avec Vendredi,
Il en fit son serviteur dévoué...
Moi, gamine, j'eus bien du mal avec la viande, après coup,
Ces cannibales dans mon esprit !
Un livre, une histoire, oh oui ça vous marque...
"Fripounet" de Corinne du blog : "Petites croix de ch'Nord" :
Lorsque j'étais jeune, j'allais au catéchisme et là bas il y avait le magazine "Fripounet" j'aimais beaucoup lire cette bande dessinée, j'aimais l'ambiance, leur moralité ... et c'était une belle époque, pleine d'insouciance ...
"Chuchotements d'une vie..." de Rose du blog : "Golondrina 63" :
C'était un livre qui n'avait pas de page
Point de bruissement de papier
Juste l'envie d'écouter
Juste chaque soir
Quand arrivait le moment du coucher
Une douce voix me susurrait l'histoire de son pays
C'était mon livre parlant
Mon favori
Page jour après page jour
Soir après soir
Comme à la nage papillon
Une vie de déraciné
Bellement racontée
Sans aucune tristesse
Même si je ressentais des regrets à demi sanglotés
Récit douceur qui pénétrait en moi
Au plus profond de mon âme
Ses jeux d'enfants là-bas
Dans son pays si joli
J'ai appris à l'aimer
Il a su me donner les ficèles
Pour aimer et apprécier finalement ma richesse
D'être bilingue dès mon enfance
Et surtout d'être aimée
Oui il me parlait dans sa langue
Depuis ma naissance
En échange moi mes questions étaient en français
Il y tenait
Nous apprenions à l'unisson
Ainsi se font les enfants de tous les pays du monde
Mais pour cela il m'a appris à ne jamais lâcher le bon chemin
La douceur de son récit
Son enfance et tant de merveilles
Contraint d'abandonner
Sa voix avait la douceur du miel
Chaque soir une leçon de vie
Histoire de son pays et leçons de géographie
Mon père en Espagne travaillait au ferrocarril
Donc les noms des villes s'imprégnaient dans ma tête
Et finalement la teuf-teuf du train me plongeait dans un autre monde
Celui des rêves et de la vie en poésie ....
"Pif gadget" de Jean-Luc du blog "Lindeparsylviejl2" :
J’ai jamais trop eu l’occasion de lire, maintenant je m’y mets un peu des fois dans les transports quand je ne suis pas entrain de jacter avec des personnes connues dans ces transports, même horaires, même places cela amène à faire des connaissances.
Mais j’aimais bien quand j’étais gamin, tous les weekends (je crois) le magasine « Pif Gadget », avec justement les gadgets à monter, les histoires de pif le chien et hercule le chat, les aventures de Rahan, les jeux, etc..
Maintenant c’est plus les guides de voyages ou alors des récits de voyageurs, de préférence ou je suis passé.
"L'étoile mystérieuse" de Livia du blog : "Livia augustae" :
Lorsque j'étais enfant, j'ai toujours rêver d'avoir des ailes pour voler, aller me poser sur les branches des arbres et pour aussi faire des pirouettes dans le ciel...
L'étoile mystérieuse que mon frère avait reçu pour son anniversaire, fut pour moi un grand moment en compagnie de Tintin et de son adorable Milou, sans oublier le capitaine Haddock qui m'amusait beaucoup, cette BD fut pour moi presque un livre de chevet, je récitais par cœur les premières pages et épatais la famille.
J'étais littéralement sous l'emprise de ce livre, qui me fascinait et en même temps me faisait peur, imaginez si jamais cette étoile mystérieuse, revenait un jour s'écraser sur terre ?
L'étoile tombe donc sur la mer et forme une île que l'intrépide Tintin va aller explorer. Il embarque donc sur un bateau avec le Capitaine Haddock aux commandes.
Un canot est mis à la mer et Tintin accompagné de son fidèle Milou arrivent sur l'île formée par la météorite, il grimpe sur un tertre pour y planter le drapeau qu'il apporté.
Mais ils vont découvrir un monde étrange et dangereux, car là horreur une petite araignée arrivée en même temps qu'eux dans leurs bagages devient géante et va essayer de dévorer l'explorateur et son chien, il faut vite se mettre à l'abri, ils galopent tous deux poursuivis par l'arachnide géante...heureusement, Tintin s'était débarrassé du trognon de sa pomme et un pommier, lui aussi géant, avait poussé à la vitesse de l'éclair. Les pommes sont si grosses qu'en tombant, une des pommes écrase l'araignée, mais une autre tombe sur la tête de Tintin, qui sans jeu de mots "tombe dans les pommes". Le valeureux Milou aboie et tire son maître par la manche, lui mordille l'oreille car il faut absolument partir ! L'île s'enfonce irrémédiablement dans les flots !
Enfin le canot envoyé par le capitaine arrive et tandis que Milou enveloppé dans les plis du drapeau que Tintin avait planté en arrivant sur l'île est acheminé sur le canot, Tintin lui est obligé de se jeter à l'eau accroché à une corde pour être sauvé ! Ouf !
J'ai fait quelques cauchemars, je ne l'ai jamais avoué à papa qui venait la nuit en m'entendant hurler, car je savais qu'il m'enlèverait cette étoile mystérieuse qui me plaisait tant, mais qui l'empêchait de faire des nuits complètes !
"Nous deux" de Renée du blog : "Envie de" :
Quand un périodique circule dans votre famille depuis des lustres il ne peut que marquer un enfant.
Ce fut le cas pour Nous-Deux.
Aussi loin que je me souvienne des piles de ce périodique était stockée chez mes deux grands-mères, qui s'en délectaient.
Ma mère, mes tantes toutes, l’ont lu et plus tard, achetés.
Inévitablement je l’ai lu très jeune aussi.
Dès que j’ai su lire en fait et avant même j’en regardais les images. Bien que souvent je me sois fait taper sur les doigts car les romans photos avait des clichés d’embrassades, jugée trop osées pour mes jeunes yeux.
Bien sûr on ne peut considérer cela de la *bonne* lecture comme un roman historique ou autres.
Néanmoins il passe le temps. Il offre de bonnes recettes quelques interviews et des *nouvelles*, avec chaque année un concours pour celles-ci, primé pour les 3 meilleurs et 2 romans photos, chaque mois un petit roman broché est offert en sus.
Même si vous raté la ligne d’une histoire rein de grave, pas besoin de réfléchir on ne se prend pas la tête. . . En plus il n'est pas bourré de pub du moins, moins que certains autres.
Il est aussi facilement transportable donc pratique pour certains endroits (comme la plage…rire) sans pour autant ruiner l’acheteur.
Quoiqu’il en soit vous vous en doutez la *tradition* a perduré avec moi et il faut bien avouer que cela m’a rendu service dans certains pays ou, les livres en Français n’étaient pas facilement accessible. Même si, j’ai toujours trouvé les romans photos complètement *cucul la praline*, comme le dit l’expression ce périodique est encore trouvable chez moi.
Plus sérieusement un livre qui a fait fort impressions aussi dans mes plus jeunes années fut Anne Franck. Mais ça c'est une autre histoire.