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J'ai attendu que quelque chose se passe avec "L'hiver du mécontentement" de Thomas B. Reverdy...

13 Juillet 2019 , Rédigé par ecureuilbleu Publié dans #Lire

Comme "Roissy" et "La vraie vie", ce roman avait retenu mon attention lors de la présentation des livres nominés fin 2018 pour les grands Prix Littéraires. Il était en course pour différents prix et a obtenu : "Le prix Interallié 2018".

 

Je l'ai donc emprunté à la médiathèque dès qu'il a été disponible.

Informations pratiques : Paru en août 2018 aux éditions "Flammarion". 215 pages. 18 €

 

La 4ème de couverture :

L’Hiver du mécontentement, c’est ainsi que le journal le Sun qualifia l’hiver 1978-1979, où des grèves monstrueuses paralysèrent des mois durant la Grande-Bretagne. Voici venir l’hiver de notre mécontentement, ce sont aussi les premiers mots que prononce Richard III dans la pièce de Shakespeare. Ce personnage, la jeune Candice va le jouer dans une mise en scène exclusivement féminine. Entre deux tournées à vélo pour livrer des courriers dans un Londres en proie au désordre, elle cherchera à comprendre qui est Richard III et le sens de sa conquête du pouvoir. Au théâtre Warehouse, lors d’une répétition, elle croisera une Margareth Thatcher encore méconnue venue prendre un cours de diction et déjà bien décidée à se hisser à la tête du pays. Elle fera aussi la rencontre de Jones, jeune musicien brutalement licencié et peu armé face aux changements qui s’annoncent.

Thomas B. Reverdy écrit le roman de cet hiver qui a sonné le glas d’une époque et accouché d’un autre monde, un monde sans pitié où Just do it ne servira bientôt qu’à vendre des chaussures. Mais il raconte aussi comment de jeunes gens réussissent à s’y faire une place, en luttant avec toute la vitalité, la détermination et les rêves de leur âge.

Thomas B. Reverdy est l’auteur de huit romans parmi lesquels La montée des eaux (Seuil, 2003) et, aux éditions Flammarion, Les Évaporés, prix Joseph Kessel 2014, et Il était une ville, prix des Libraires 2016.

 

Mon ressenti :

L'action se déroule à l'hiver 1978-1979, en Grande-Bretagne. Candice est coursière à vélo dans un Londres en pleine crise sociale : grèves, embouteillages, revendications, changement de gouvernement et de parti (prise de pouvoir de Margaret Thatcher et des Conservateurs).

Le soir, Candice répète son rôle de Richard III au théâtre dans une troupe de filles.

Le style est original et efficace : mélange de narration des événements sociaux, de réflexions de Candice, semblables à un journal, d'actualité avec notamment l'évolution de la Dame de Fer et d'histoire avec Richard III.

Le sous-titre annonçait : "Elle attend que quelque chose se passe", évoquant Candice, jeune, libre, extérieure à la fois aux mouvements sociaux et à son rôle.

Je le reprend pour moi. Tout au long du roman, agréable à lire, "j'ai attendu que quelque chose se passe". Je me suis laissée bercer par les mots mais suis restée en dehors...

 

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C
Ah ! Dommage, le résumé semblait intéressant...
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C
Je ne connais pas du tout cet auteur.
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M
C'est exactement ce qu'avait dit une des participantes lors du Cercle de lecture de ma région, du coup je ne me suis pas précipité pour le lire...bien que la période de l'Histoire m'intéresse...A voir donc si je le croise un jour ! bisous et merci pour ton ressenti
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É
Bonjour Manou. Merci pour ce témoignage... Bisous et bonne journée
A
Ta fin est habile. Bravo.<br /> Bon, bref, je ne sais pas si ça vaut le coup; je crois plutôt que non….
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A
Bizarre: ce qui s'est passé en Grande Bretagne dans les années 1978-1979 pendant lesquelles les "grèves monstrueuses..." Pourquoi monstrueuses?!!... Les grèves paralysent toujours quelque chose! Et je me souviens que je m'en suis mêlée à l'époque car ce qui était monstrueux, c'était ce que faisait Madame Thatcher dans un pays où être mineur, ouvrier, ... c'était mener une vie d'enfer! Oui, c'était elle, Thatcher, qui était monstrueuse. "Rien à voir avec le livre" me diras-tu, mais il y a des mots qu'il vaut mieux ne pas prononcer car je réagis toujours violemment et peut-être aussi... bêtement. Pardon Ecureuil Et merci pour ce bon compte rendu. Gisèle
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É
Bonjour Gisèle. C'est l'auteur qui écrit "grèves monstrueuses" sur la 4ème de couverture, au sens de "gigantesques". Tu devrais lire ce livre puisque tu te rappelles bien cette période et a participé au mouvement. Bonne journée et bisous
M
J’avais adoré « les évaporés » et celui-ci me tente avec son contexte historique, mais moins vu ton ressenti.
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É
Tu adoreras peut-être celui-là alors... Bonne journée
L
Merci pour tous ces partages interessant. Douce nuit. Bisous bisous
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E
Merci Brigitte de ce partage. Bonne soirée, bisous
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C
Ah ! Cela arrive parfois, hein ! Merci pour ta présentation et ton ressenti, Brigitte ! Bonne soirée,<br /> Bisous♥
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R
THank you for this interesting review. Friendship
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B
J'ai l'atmosphère qui régnait en Grande-Bretagne à cette époque
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C
bonjour<br /> heureusement qu'il y a ces médiathèques car au vu des prix cela ferait un sacré budget c'est une chance pour se cultiver à moindre frais.<br /> Bisous
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D
on pourra sans doute faire de même
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L
dommage , ce roman tant attendu t'as laissée sur ta faim !<br /> bon samedi- bisous-
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P
Dommage d'être restée au dehors de l'histoire...<br /> Merci de ce partage.<br /> Bise et bonne journée
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Q
Je n'ai pas lu ce livre, mais je sais que cela arrive... hélas !<br /> C'est dommage de lire et de ne pas entrer dans le livre. Je ne crois pas que je lirai celui-ci.<br /> Bisous et douce journée.
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É
Je me suis sentie étrangère à l'histoire, peut-être parce que je ne suis pas fan de Shakespeare et que je ne connais pas Londres... Bisous et bonne journée
R
Merci pour tes impressions <br /> Bonne journée Brigitte
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