Votez pour les participations au Café Thé - jeu n° 1 - Le café de nuit
Pour ce premier jeu, je vous ai proposé d'illustrer un tableau de Vincent Van Gogh (mon tableau préféré), le café de nuit, par un texte (pas plus d'une centaine de lignes) ou un poème.
Vous êtes 6 à avoir participé.
Les lecteurs peuvent maintenant voter pour désigner le gagnant du jeu pendant 15 jours (jusqu'au 15 avril) en laissant le numéro de leur choix dans le commentaire.
Le participant qui obtiendra le plus de voix sera désigné gagnant (pas de jury car peu de participants).
Les auteurs ne pourront publier leur publication sur leur propre blog qu'une fois le vote achevé (à partir du 16 avril), et mettront un lien vers le jeu.
Le gagnant sera mis à l'honneur sur ce blog.
Voir le réglement ICI.
Voici les participations :
N° 1
La nuit commence à tomber
Mais nous décidons d’aller nous promener
Nous empruntons cette vieille place en pavés
Là ou se trouve ce beau café
La terrasse est encore sortie
Quelques personnes y sont assises
Le ciel est étoilé
Les réverbères sont allumés
On entend le carillon de l’église sonner
Il se fait tard, on va rentrer
N° 2
"Songe d'une nuit d'été
Tant de lumière m'attire
Mon âme vagabondait
Parmi les étoile elle vire.
"A la lueur du café
Les rires s'adonnaient
J'aurai aimé m'y mêler
L'accès m'y fût fermer.
Une simple âme ne peut
Avec la foule vagabonder
Mon corps céleste ne peut
Qu'admirer le vivant enfermé.
Je vais,je vagabonde, j'erre
Je découvre tant de merveille
La subtilité de cette terre
La couleur qui me fît vieille.
Je découvre sans toucher
La bonté d'une soirée
Qui apporte l'apaisement
et le sommeil m'emportant.
Le bruit de sabot sur les pavés
Berceront mes tendres souvenirs
D'une vie inachevée de désir
Et je vous quitte sur cette pensée."
N° 3
Un port d’attache
Pour des navires échoués
Bafoués de la vie
Et fiers
D’être malgré tout en vie
On habite
Chaque soir
L’auberge
Des rescapés
Avec cette élégance
De ceux qui ont
Beaucoup perdu
Et beaucoup donné
Que la vie n’a pas reconnu
Et la pudeur
Comme un mouchoir
Les mots qui éludent
La réalité
Pour se refaire un monde
Le monde d’un soir
Chaque soir recommencé
Une famille d’errants
Cabossé
Se reconnaissant comme des frères
Une chaleur
Une lumière
Une humanité
Volée
Dans une immensité
De solitude
Avant un nouvel échouage
Sur une terrasse
Une plage
Un café
A la nuit tombée…
N° 4 :
A la terrasse ils se sont arrêtés
La lanterne jaune les y a presque obligé
Tant de lumière sous ce ciel étoilé
Enchantés d'avoir trouvé ce havre de paix
pour bavarder et se reposer
ils se sont installés
Le serveur apparaît tel un zombie d'un autre monde
Il effraie tout ce petit monde
On s'interroge à voix basse- on se concerte dans la tablée
Avec quel breuvage se désaltérer ?
Le serveur s'impatiente -
Il se dandine d'un pied sur l'autre
Jouant avec le halo de lumière qui ajoute au mystère
Nos amis n'en ont cure -
Quelle sinécure
Une carafe d'eau fera l'affaire
Pour autant qu'on se désaltère
et avec des glaçons garçon !!
N° 5
Quelle soirée merveilleuse, viens je t'invite à prendre un café dans cet endroit magnifique qui m'est inconnu, épions ensemble l'animation de cette rue inondée d'ombres feutrées qui se dirige je ne sais ou ?
N° 6
Modeste sonnet pour un grand peintre
par une nuit d'été, sous le ciel étoilé
dans cette bonne ville en Arles sur la place
tout près du vieux café à la belle terrasse
Vincent revient souvent planter son chevalet
la toile illuminée de son jaune étalé
la ruelle se perd dans le bleu noir d'angoisse
attirant des buveurs et le couple qui passe
la lampe accueille aussi le client esseulé
d'une page de vie dans son tableau l'artiste
dans le calme un instant doucement réaliste
a recréé le monde aux errants de la nuit
mais Vincent qui aima notre belle Provence
en ces lieux se blessa quand l'ami s'est enfui
c'est ici qu'il connut la cruelle démence