Les participations au Café Thé n° 140 - L'écrin de lumière...
Pour ce 140ème Café Thé, je vous ai proposé de nous conter une histoire autour de cette photo prise lors de ma visite des Lumières légendaires au Parc Bordelais,
de broder autour de cette photo, en nous racontant ce que vous voulez : quel est ou était le contenu de cet écrin ? qui l'a volé ou qui attend il ?
comment a t'il été créé ?
mais si ma photo ne vous inspire pas,
vous pouviez nous conter une histoire d'écrin ou de boite mystérieuse...
Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 3 janvier 2022)
Vous êtes 7 à avoir participé (Jill Bill, Rose, Jean-Luc, Renée, Livia, Gisèle et Colette).
et je vous en remercie.
Bravo à toutes !
Voici les 7 participations :
"En rêve" de Jill Bill du blog "Melting-pot" :
En rêve...
Pour sa demande en mariage
Il avait mis, le paquet !
Dans un écrin tout en diamants scintillants
Il avait offert une bague de conte de fées...
S'était mis à genou tel un chevalier,
Comment dire « non »
Elle allait répondre par un grand ouiiii !
Comme toutes les nuits, elle en rêvait
Qu'il se décide, mais...
L'écrin et le bijou sont restés dans ses rêves
George ne voulut point graver
Leur noms au bas d'un parchemin... !!!
"Quand la nuit tombe..." de Rose du blog : "Golondrina 63" :
Quand la nuit tombe
Que le soleil n'est plus
Les étoiles brillent
Dans les yeux des enfants
Mais aussi chez les grands
Bouche bée devant la beauté
Comme une huitre qui s'ouvre
à la vie
La lumière brille
Tout s'anime
Sur la nuit d'encre
Un rêve permis
S'écrit
Le parc s'illumine
Joie assurée
Comme dans un mirage
On part en voyage
"L'écrin" de Jean-Luc du blog "Les voyages de Sylvie
et Jean-Luc" :
C’est la nouvelle lampe d’Aladin en version multi leds, tu peux faire autant de vœux que tu le souhaite, ça ne fonctionne pas et en plus la nuit, tu peux t’éclater avec la barre, c’est soirée disco, faire attention de ne pas se faire enfermer dedans, sinon tu vas voir comment les coquillages deviennent claustro.
Qui l’a volé ?? Tout de même pas notre bon ancien Arsène Lupin...
"La sirène" de Renée du blog : "Envie de" :
Un jour que je farfouillais dans les vieilles malles au grenier, je découvris dans le fond de l'une d'elles un écrin lumineux, mais...impossible de l'ouvrir.
Il paraissait fragile, mais je m'aperçus vite qu'il était au contraire très solide et résistant à mes assauts, restait hermétiquement clos !
Et pourtant, il fallait absolument que je l'ouvre, car j'avais l'étrange sensation que cet écrin était vivant et la curiosité me dévorait, je restais éveillée la nuit tandis que tel une veilleuse, l'écrin brillait sur la commode dans ma chambre.
Au petit matin, fatiguée, je m'assoupissais en cauchemardant.
« Des lutins s'échappaient de cette coquille rutilante et saccageaient tout ce sur leur passage, éperdue je m'en allais dans la nuit, tandis que ces créatures étaient à mes trousses, je ne savais pas ce qu'ils me feraient s'ils m'attrapaient ? Je savais juste qu'il fallait que je me sauve » !
Je passais mes journées à essayer d'ouvrir cet écrin, je dépérissais à vue d'œil et n'avais plus le goût pour rien d'autre, tant je voulais ouvrir ce maudit écrin !
Les jours et les nuits se succédaient sans m'apporter de solutions, comme il était superbe je ne voulais pas l'abîmer et prenais mille précautions en essayant de l'ouvrir, mais...rien à faire !
Il ne cédait pas !
Au bout d'un mois, épuisée par le manque de sommeil que me provoquait cette obsession, je décidais de l'ouvrir coûte que coûte, même si je devais le casser !
Je l'emportais donc sur la table du jardin, je m'armais d'un gros marteau et alors que je m'apprêtais à taper dessus, il s'ouvrit d'un seul coup... stupéfaite, avec le marteau toujours en l'air, j'attendais de voir ce qu'il en sortirait.
Mais rien ! Il était vide !
Et puis, brusquement il s'éteignit, il devint tout noir et fondit littéralement... ne resta de lui qu'un petit tas de cendre noir sur la table que le vent qui se leva brutalement emporta dans les airs, c'est alors que je vis une créature ailée diaphane qui s'envolait en dansant dans les rayons du soleil...
"L'écrin de lumière" par Gisèle, du blog : "Le blog d'Ariane Grimm" :
Un écrin de lumière nous dit Brigitte-Ecureuil Bleu ! Perplexe, je regarde la chose : une sorte de grosse coquille vide tenue grande ouverte par un bâtonnet… Tiens ! Ça me fait penser à un énorme coquillage dans lequel le soleil entrerait à grands pas.
En fermant les yeux, je vois… qu’il ne s’agit pas de n’importe quel coquillage. Certes, ce n’est pas une huitre fruit-de-mer qu’on avale d’un coup… GLOUP ! Objet raplapla, et disons-le… assez inesthétique.
Ce n’est pas non plus une coquille Saint-Jacques, comme celle que j’achète (l’addition !) chez mon poissonnier, assez plate elle aussi, mais parfois légèrement gonflée… ce qui permet à mon cousin Gaston, multiacheteur et friand de Coquille Saint-Jacques, de l’utiliser comme cendrier.
Alors, qu’est-ce donc que cet écrin de lumière démesuré?
Curieuse et un peu agacée, je plonge ma main dedans et… Ô STUPEUR… me voilà irrésistiblement attirée, non, tirée ! vers un immense caveau noir cirage dans lequel s’illuminent puis s’éteignent dans un bordel sans nom des Pinctada fucata…
Dans ce désordre à mes yeux se présente une jeune enfant couverte d’un collier éclatant, tel celui qu’on voit sur le cou des mannequins de Jean-Paul Gauthier, le couturier ; sa vue a ranimé mes esprits abattus pendant la chute. Mais lorsque revenant de mon trouble, j’ai pu reprendre ma respiration, j’ai senti tout à coup mon Ariane me murmurer à l’oreille :
« Maman, regarde ce que j’ai autour du cou ? »… Qu’ai-je vu ?
Ariane, enguirlandée d’un merveilleux collier de perles, telle qu’elle s’était dessinée à 8 ans dans un autoportrait. Un écrin de lumière dites-vous ?
"Coeur si malfaisant (avec des haïkus)" de Colette du blog : "En toute simplicité" :
Cœur si malfaisant
Rempli de perles
Vide de son contenu
Mystère complet
.
Écrin si léger
Gît là sur le rivage
Bouche béate
.
Grand étonnement
Sécheresse de la bouche
Horreur au voleur
.
Sur les lieux accours
Dans l’écrin là leur valeur
Cœur si malfaisant