Les participations au Café Thé n° 138 - Ca décoiffe, non ?
Pour ce 138ème Café Thé, je vous ai proposé de délirer autour de cette photo d'une mouette rieuse, décoiffée, au bord du Bassin d'Arcachon, au Cap-Ferret :
de broder autour de cette photo, en nous racontant ce que vous voulez : d'où elle vient ? où elle va ? qui elle est ? pourquoi est-elle "décoiffée" ?
et si ma photo ne vous inspirait pas,
vous pouviez nous conter une histoire qui décoiffe
ou une séance chez un coiffeur...
Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 novembre 2021).
Vous êtes 7 à avoir participé (Jill Bill, Jean-Luc, Shelby, Rose, Renée, Livia et Colette).
et je vous en remercie.
Bravo à toutes !
Voici les 6 participations :
"Les malheurs de Sophie, la mouette" de Jill Bill du blog
"Melting-pot" :
A la pêche aux moules moules moules
Je n'veux plus y aller maman...
La mer ça décoiffe !
Un flamant me l'avait dit, aussi, alors,
Je vais retourner voler.... les touristes
Sur la digue !
Un frite, une crevette,
J'en garderai la pelisse lisse !!
La pêche aux moules, au bord de mer,
Je n'veux plus y aller maman !
Et puis tu sais comment sont les mouettes,
De sales rieuses... Ca divague sur mon dos,
Me font mousser
En me traitant de huppée !
J'en ai pris ombrage, alors,
La pêche aux moules, maman.............. !!!
"Décoiffé" de Jean-Luc du blog "Les voyages de Sylvie
et Jean-Luc" :
Moi sans être dans le bassin d’Arcachon, je pourrai faire rire très souvent tes
mouettes, car j’ai plutôt tendance à avoir les cheveux au vent direction
le Cap-Ferret
"Mon Bassin" de Shelby (sans blog) :
Comme par magie
Sur cette plage
Aux quatre vents
Moi qui suis bien ancrée
Sur mes deux pattesJe suis pénétrée
Délicatement
Comme une coiffeuse le ferait
Mais
Nul besoin de frisure
Tout dans le mouvement
Naturellement
Ah oui je sais je sais ça vous en décoiffe
Le vent c'est comme un aventure
Il vous effleure , parfois vous bouscule
Certain matin comme ...
Coiffé avec les pattes du réveil
Mais moi je suis belle de nature
L'avez-vous remarqué ?
Tout est stylé chez moi
Et le blanc me va si bien
"Plus que décoiffée" de Renée du blog : "Envie de" :
Venant de Bordeau par un vol de nuit je suis arrivée en Bretagne plus que décoiffée. Pour ce premier RDV, qui devrait sceller notre avenir, impossible de me présenter telle quelle !
Quelle idée d'avoir choisi la Bretagne alors qu'initialement nous devions nous retrouver sur le bassin d'Arcachon où, nous aurions été mieux protégés, sans compter que pour moi, c'était quand même plus près ! Cette histoire commence mal on dirait.
"La mouette de Brigitte" de Livia du blog : "Livia augustae"
Elle est arrivée un matin, s'est posé sur la plage, elle était essoufflée et toute décoiffée, ses plumes étaient ébouriffées d'avoir batifoler dans le grand vent... cependant elle était très belle et et sûre d'elle tandis que les vagues venaient baigner ses pattes !
On la remarquait, on ne pouvait pas la rater, elle restait à l'écart au bord de l'eau et marchait à petits pas précieux nt se pavanant sur le sable, parfois elle faisait de petits bons gracieux au passage d'une vague plus forte et jetait des œillades à tout les mâles alentours car elle venait sur cette plage justement en quête d'un compagnon...
Mais les dames mouettes, n'étaient pas très contentes de la venue de cette intruse et veillaient au grain, elles n'allaient pas laisser cette grue/mouette, leur voler leur compagnon sans la combattre.
Les langues allaient bon train :
« Avez-vu celle-là ? Mais où donc se croit-elle ?
Quelle arrogance ! Quelle manque de tenue, voyez, elle n'a même pas pris la peine de se recoiffer elle est toute ébouriffée et... et sa robe est toute froissée ! »
Mais, à leur grand dam, l'autre n'écoutait pas et continuait son petit manège et gardait son petit air bravache, ni tenant plus, un beau et grand mâle l'aborda et tout rose d'émotion lui proposa une balade, qu'elle accepta aussitôt et tandis que le couple s'éloignait, la colère montait au centre de la colonie, qui maudissait cette voleuse de mari et lorsque tous deux prirent leur envol pour conclure plus loin leurs amours, les cris et anathèmes redoublèrent et montèrent encore avec plus de force.
Cependant, sans plus de façon, se laissant porter par le vent les deux tourtereaux, ivres d'amour, volaient dans l'azur aile contre aile...
"Mouette rieuse" de Colette du blog : "En toute simplicité" :
Au gré du temps,
d’où viens-tu ?
Au gré du vent,
où vas-tu ?
.
Au-devant du prince charmant,
peut-être !
.
Ajuste tes plumes.
Ta souplesse dans le vent,
n’est que grâce et aise.
.
Avec ton petit air farceur,
remplie de charme,
tu es source de bonheur.
.
Avec toi, au gré du temps,
dans le vent,
moi aussi je ris