Films vus en avril 2019...
En avril 2019, j'ai regardé 5 films sur la médiathèque numérique proposée par les bibliothèques de Gironde : "Les confins du monde", "Ma mère est folle", "The Happy Prince", "Troppa Grazia" et "The place".
- "Les confins du monde", film francais de Guillaume Nicloux, avec Gaspard Ulliel, Guillaume Gouix, Lang_Khé Tran, Gérard Depardieu, sorti en décembre 2018. Durée : 1h43
- Résumé : Indochine, 1945.
Robert Tassen, jeune militaire français, est le seul survivant d'un massacre dans lequel son frère a péri sous ses yeux. Aveuglé par sa vengeance, Robert s'engage dans une quête solitaire et secrète à la recherche des assassins. Mais sa rencontre avec Maï, une jeune Indochinoise, va bouleverser ses croyances.
- Mon ressenti : Robert (Gaspard Ulliel), rescapé d'un massacre et assoiffé de vengeance, part à la recherche de celui qui a fait exécuter son frère. Il va former son propre commando avec des prisonniers ennemis et s'enfoncer dans la forêt hostile.
- Robert rencontre Maï, une jeune prostituée Indochinoise et un écrivain philosophe (Gérard Depardieu).
- Beaucoup de violence, de barbarie, de traîtrise.
- L'atmosphère est moite, l'ambiance est pesante, le héros frôle la folie...
- Ma note : 7/10
- "Ma mère est folle", film français de Diane Kurys, avec Fanny Ardant, Vianney Patrick Chesnais, Arielle Dombasle, sorti en décembre 2018. Durée : 1h35
- Résumé : Nina est une mère un peu folle, Baptiste un fils un peu trop sage. Fâchés depuis longtemps ils se retrouvent pour l’aventure de leur vie. Au cours d’un voyage improbable, drôle et émouvant, ils vont rattraper le temps perdu, apprendre à se connaître enfin et s’aimer à nouveau.
- Mon ressenti :
- Nina (Fanny Ardant) a des problèmes d'argent qu'elle espère résoudre en allant chercher de l'herbe à Rotterdam. Elle en profite pour s'arrêter chez Baptiste, son fils (Vianney), avec qui elle a perdu le contact, prétextant que sa marraine (Arielle Dombasle) est gravement malade.
- Nina est aussi folle et souriante que son fils est sérieux, raisonnable et un peu ennuyeux.
- Au cours du voyage de retour mouvementé, la mère et le fils vont renouer le contact et se découvrir.
- Patrick Chesnais, ami de Nina, mafieux, va aider Nina à résoudre ses problèmes financiers.
- C'est bien joué et assez drôle.
- Ma note : 8/10
- "The Happy Prince", film de Rupert Everett, avec Ruppert Everett, Colin Firth, Colin Morgan, sorti en décembre 2018. Durée : 1h45.
- Résumé : À la fin du XIXe siècle, le dandy et écrivain de génie Oscar Wilde, intelligent et scandaleux brille au sein de la société londonienne. Son homosexualité est toutefois trop affichée pour son époque et il est envoyé en prison. Ruiné et malade lorsqu’il en sort, il part s’exiler à Paris. Dans sa chambre d'hôtel miteuse, au soir de sa vie, les souvenirs l'envahissent…
Est-ce bien lui celui qui, un jour, a été l'homme le plus célèbre de Londres ? L'artiste conspué par une société qui autrefois l'adulait ? L'amant qui, confronté à la mort, repense à sa tentative avortée de renouer avec sa femme Constance, à son histoire d'amour tourmentée avec Lord Alfred Douglas et à Robbie Ross, ami dévoué et généreux, qui a tenté en vain de le protéger contre ses pires excès ?
De Dieppe à Naples, en passant par Paris, Oscar n'est plus qu'un vagabond désargenté, passant son temps à fuir. Il est néanmoins vénéré par une bande étrange de marginaux et de gamins des rues qu’il fascine avec ses récits poétiques. Car son esprit est toujours aussi vif et acéré. Il conservera d’ailleurs son charme et son humour jusqu’à la fin : « Soit c’est le papier peint qui disparaît, soit c’est moi… »
- Mon ressenti : Ce film est axé sur la déchéance d'Oscar Wilde, ruiné et scandaleux. Nous le suivons entre Dieppe, Naples et Paris avec quelques flash-back sur ses succès passés.
- Le personnage n'est ni sympathique ni fascinant, plutôt grotesque, et c'est dommage
- Ma note : 6/10
- "Troppa Grazia", film italien de Gianni Zanasi, avec Alba Rohrwacher, sorti en décembre 2018. Durée : 1h50
- Résumé : Lucia, mère célibataire, bataille pour trouver un juste équilibre entre sa fille adolescente, une histoire d’amour compliquée et sa carrière de géomètre. Son avenir professionnel se voit compromis lorsqu’elle réalise que la future construction d’un bâtiment ambitieux s’avère être dangereuse pour l’environnement en raison des cartes topographiques inexactes du conseil municipal. Lucia est tiraillée mais par peur de perdre son travail, elle décide de garder le silence sur cette découverte. Une mystérieuse étrangère essaye alors de convaincre Lucia de tenir tête à ses supérieurs et recommande la construction d’une église sur le site du chantier problématique. Lucia, qui croit aux miracles, va rapidement être mise à l’épreuve.
- Mon ressenti : Lucia, géomètre de profession est souvent partagée entre son éthique qui lui ordonne d’être scrupuleuse et intègre dans son travail et la tentation de se soumettre aux desiderata de ses employeurs, très souvent adeptes de la magouille, pour ne pas perdre son travail. Elle doit mettre à jour des cartes topographiques concernant un grand terrain sur lequel doit être construit un énorme complexe immobilier et s’aperçoit que les documents de base sur lesquels elle doit travailler, probablement falsifiés, ne correspondent pas à la réalité. Une jeune femme vêtue d'un voile bleu lui apparaît alors et va la convaincre peu à peu de se rebeller.
- Lucia est aussi lumineuse que son apparition.
- J'ai aimé la relation entre Lucia et sa fille et la fin, un peu fantastique.
- Ma note : 8,5/10
- "The place", film italien de Paolo Genovese, sorti en janvier 2019, avec Valerio Mastandreo, Marco Giallini, Alba Rohrwacher. Durée : 1h45
- Résumé : Un homme mystérieux, assis à la même table d’un café, reçoit la visite de dix hommes et femmes qui entrent et sortent à toute heure de la journée pour le rencontrer et se confier. Il a la réputation d’exaucer le vœu de chacun en échange d’un défi à relever. Tous se précipitent à sa rencontre. Mais pourquoi et jusqu’où iront-ils pour réaliser leurs désirs ?
- Mon ressenti : Un homme, ange ou diable, reçoit toute la journée des "clients" venant lui demander de réaliser leur rêve. En échange, il leur donne une action à réaliser, souvent contraires à leurs principes et/ou la morale. Iront-ils jusqu'au bout de la mission confiée ou pas ?
- Ce huis-clos original m'a paru un peu trop répétitif.
- Ma note : 7/10